Marcel Aymé, Les Contes bleus du chat perché
Cette édition est agrémentée des belles images de Nathalie Parain (1897-1958) qui plaisaient tant à Marcel Aymé, et qui n’ont pas pris une ride.
Cette édition est agrémentée des belles images de Nathalie Parain (1897-1958) qui plaisaient tant à Marcel Aymé, et qui n’ont pas pris une ride.
« Les montagnes sont enfin blanches de neige. Uno et Max sortent faire du snowboard. Mais, à force de descendre et de remonter les collines, les voilà juste un peu perdus. Quand arrive un « abominable homme des neiges » - un cousin à poils longs des Moumines, - pas étonnant, nous sommes dans le Grand Nord !
Les exigences du roman sentimental se mêlent ici à celles de la fantasy urbaine, avec une once de mystère typiquement british – mais ce qui différencie ce roman d’une production un peu nunuche est la part belle faite à l’œuvre d’art. Même s’il ne fait pas d’ombre au personnage central qu’est Jubella, l’un des « héros » du roman est une superbe toile de Turner...
« - Entrez ! Non, pas par la porte, voyons ! A travers les murs ! A 296 ans, on doit savoir passer à travers les murs, tout de même ! » Le ton est donné : parmi tous les albums consacrés à « La Rentrée », celui-ci est l’un des plus drôles et des plus décalés.
Une très belle réflexion sur la mort, les racines, la transmission, la place unique des femmes dans la lignée, dans un roman qui n’exclut pas des passages drôles voire cocasses.
Plaine, ô ma plaine, ô mon immense plaine, où l’on entend le cri des loups ! Cette terre immense et redoutable, c’est la Sibérie, et ces loups, ce sont ceux d’une meute dirigée par un loup emblématique : « Magnifique. Gris-noir, aux yeux de lumière. Immense. »...
« Finn et Cara étaient frère et sœur. Ils vivaient avec leurs parents en Irlande, dans un petit village de pêcheurs, sur une île coupée du monde. » Alors, quand leur père leur construit un curragh, ils embarquent vite sur cet esquif traditionnel. Sans imaginer qu’ils vont vivre une bien curieuse aventure au cœur des brumes.
Un récit sauvage, parfois violent, qui emmène le lecteur des landes ventées de Bretagne au sommet de l’Olympe.
Quel lieu étrange que ce monastère secret de Zaïmoutchi ! Nous y retrouvons la jeune Nina Volkovitch qui, sous la houlette du maître Arkadi Tchernigov, apprend à peindre des icônes. Jusqu’au jour où elle doit poser ses pinceaux, et découvrir le mystère des trois « anges »…
Quand il s’agit de « fantaisie urbaine », tout est possible, le meilleur comme le pire. Jacqueline Vidal a choisi le meilleur : s’inspirer des littératures celtiques, jouer l’humour et le décalage, situer son récit à Paris (et à Nogent) – et non dans des régions anglo-saxonnes de pacotille.