Thème

Fantastique

Astrid Valence, Contes des plus grands ballets

« Danser, c’est raconter des histoires. C’est ouvrir un autre univers où tout est possible, les fées, les fantômes, les sentiments merveilleux. » La danse « parle une langue universelle, un langage du cœur et du geste que chacun peut comprendre, à travers les pays et les siècles », explique la danseuse étoile Dorothée Gilbert, étoile du ballet de l’Opéra de Paris.
Elle a accepté de préfacer ce magnifique ouvrage consacré aux plus célèbres ballets de notre patrimoine, ou, plus exactement, aux contes qui les ont inspirés. Siegfried parviendra-t-il à sauver Odette des griffes du sorcier qui l’a changée en cygne ? Clara et le Casse-Noisette vont-ils vaincre l’armée des souris ? Yvan a‑t-il bien fait de libérer l’Oiseau de Feu ? Que recherchent Don Quichotte et son fidèle Sancho Panza sur les routes d’Espagne ? Chaque conte est suivi d’un petit pas de côté : « Derrière le rideau » dévoile les coulisses de ces ballets mythiques, on y croise Shakespeare et Tchaïkovski, on assiste à l’invention du tutu et des pointes, on pénètre dans les plus grands théâtres…
Après des années à apprendre à danser, à écrire et à peindre, après un premier livre sorti en 2020 (La Brouette, sur des textes d’Edmond Rostand, Éditions Téqui), Astrid Valence soulève pour chaque jeune lecteur le rideau rouge et or des ballets.

Dès 8 ans

Astrid Valence, Contes des plus grands ballets, La Martinière Jeunesse, 2023, 104 p., 19 € — Imprimé en Slovénie

Bertrand Santini, Jonas, le requin mécanique

« Un requin en plastique qui flotte dans un bassin, ça n’impressionne même plus les enfants ! Aujourd’hui, nos visiteurs veulent des monstres numériques. Les pantins, c’est du passé. Alors, c’est décidé, nous allons fermer cette attraction et envoyer ce tas de ferraille à la casse.
Stanley se retourna d’un bond.
— Vous… Vous voulez jeter Jonas à la poubelle ? […]
— Le gros requin a un petit nom ? Comme c’est mignon !
— Ce n’est pas un requin s’indigna Stanley. C’est une légende ! »
Le directeur de Monsterland n’en démord pas. Jonas, qui fit le succès des Dents de la mort, ne cesse de dérailler ? Inutile de faire du sentiment… Du sentiment ? Mais si les autres monstres du parc d’attractions, Krokzilla en tête, décidaient de sauver leur ami, en l’aidant à réaliser son rêve ? Nager dans l’océan, goûter aux joies de la vie sauvage… avec toutes les péripéties que cela peut générer.
Bertrand Santini livre ici un roman désopilant, aux rebondissements les plus improbables, farci de clins d’œil et de calembours – vive les romans écrits en français ! Je ne l’avais pas repéré en 2014 mais, comme Grasset a l’excellente idée de le rééditer, je me suis d’autant plus régalée que le livre est fabriqué avec soin : illustrations raffinées, typographie très lisible, couverture rigide. Si rien n’oblige à voir ou revoir les Dents de la mer pour apprécier le roman, il est probable que les enfants ne regarderont plus les parcs d’attractions avec le même œil.

Dès 7 ans

Bertrand Santini, Jonas, le requin mécanique, illustrations de Paul Mager, Grasset Jeunesse, 2023 (réédition de 2014), 112 p., 15,90 € — Imprimé en Espagne

Philip Pullman, A la Croisée des Mondes – Les Royaumes du Nord

L’édition superbement illustrée par Chris Wormell et le format généreux de ce livre en feront un cadeau idéal – oui, si vous en avez oublié un, n’hésitez pas !
Et comme Madame la Chouette a beaucoup à faire en ce 23 décembre, voici juste la présentation de l’éditeur : « Pourquoi la jeune Lyra, élevée dans l’atmosphère confinée d’une prestigieuse université anglaise, est-elle l’objet de tant d’attentions ? De quelle mystérieuse mission est-elle investie ? Lorsque son meilleur ami, Roger, disparaît, victime des ravisseurs d’enfants qui opèrent dans tout le pays, elle n’hésite pas à se lancer sur ses traces… Un audacieux voyage vers le Grand Nord, périlleux et exaltant, qui lui révélera ses extraordinaires pouvoirs et la conduira à la frontière d’un autre monde.
Premier tome de la célèbre trilogie « À la croisée des mondes », Les Royaumes du Nord a conquis des millions de lecteurs dans le monde entier, a reçu les prix les plus prestigieux et fait l’objet de nombreuses adaptations à l’écran comme en bande dessinée. »
Voilà, vous savez tout !

Dès 10 ans

Philip Pullman, A la Croisée des Mondes – Les Royaumes du Nord, illustrations de Chris Wormell, Gallimard Jeunesse, 2022, 304 p., 36,50 € — Traduit de l’anglais par Jean Esch. Imprimé en Chine

James Matthew Barrie, Peter Pan dans les jardins de Kensington

« Il a toujours le même âge, cela n’a aucune espèce d’importance. Son âge est une semaine, et quoiqu’il soit né depuis bien longtemps, il n’a jamais eu d’anniversaire, et il n’a pas la moindre chance d’en avoir jamais. La raison de cette anomalie c’est qu’à l’âge de sept ans, il a abandonné la condition d’homme ; il s’est échappé par la fenêtre et s’est sauvé dans les Jardins de Kensington.
Si vous croyez que c’est le seul enfant qui ait jamais voulu s’échapper, c’est la preuve que vous avez complétement oublié votre enfance. »
Mais qui est cet étrange personnage ? Peter Pan, bien sûr ! Mais à quel âge se terminait « votre enfance » quand on sait que ce récit faisait la joie des jeunes lecteurs qui le découvrirent en 1906 ? Avant de s’envoler pour le Pays imaginaire en compagnie de Wendy, ce petit garçon qui ne voulait pas grandir vit de multiples aventures dans les Jardins de Kensington, au cœur de Londres. Il parle aux oiseaux, apprivoise les fées par sa musique et navigue sur la Serpentine en affrontant des tempêtes.  J.M. Barrie avait confié à Arthur Rackham (1867–1939), l’un des plus grands illustrateurs anglais, le soin d’insuffler à ce chef‑d’œuvre littéraire une dimension picturale et fantastique. À travers 50 aquarelles superbement reproduites par les soins de la BnF, cet ouvrage restitue la beauté et le raffinement de l’édition originale, dans la tradition des « gift books » de l’ère édouardienne. Un cadeau hors du temps…

Dès 9 ans

James Matthew Barrie, Peter Pan dans les jardins de Kensington, illustrations d’Arthur Rackham, Bibliothèque nationale de France, 2022, 128 p., relié, 19 € — Traduit de l’anglais. Imprimé en Italie

Lucien Taillefer, Harald et la Corne d’abondance

En ce rude hiver de 862, la famine menace le royaume de Vestfold, au grand désespoir de son roi Halfdan le Noir. Assis sur un plot d’amarrage, dans le port de Tønsberg, son fils Harald soupire en fixant l’océan. Quand un curieux personnage borgne lui remet un parchemin magique, le jeune garçon décide de partir à l’aventure. Car il s’agit de traverser toute la Norvège !
Accompagné de son ami Björn et de la jeune Gyda, réussira-t-il, après maintes péripéties, à trouver la Corne d’Abondance et à revenir sain et sauf à Tønsberg ? Devineresse, trolls, elfes, brigands, dieux anciens, licorne, passages secrets entre les mondes : ce roman de fantasy, inspiré d’anciennes sagas, en fera frémir plus d’un !
Lucien Taillefer, qui signe ici son premier roman de fantasy, rendant ainsi hommage à l’une des plus fameuses sagas norvégiennes, celle d’Harald à la Belle Chevelure. D’ascendance danoise, galloise et bretonne, Maja Peterson, toute jeune artiste de 18 ans, est bien dans son élément pour illustrer avec brio les aventures d’Harald, de Björn et de Gyda, prêts à braver tant d’épreuves pour gagner la Corne d’Abondance et sauver le royaume. Adèle Capillon signe « Pour en savoir plus… De l’histoire au roman, en passant par la mythologie » ainsi qu’un lexique qui viennent compléter le roman.

Dès 8 ans

Lucien Taillefer, Harald et la Corne d’abondance, illustrations de Maja Peterson,

Histoires celtiques

« Légendes et contes merveilleux d’Irlande, Ecosse, Bretagne et Pays de Galles », précise en sous-titre ce livre où « trolls et géants, elfes et lutins, sorcières, fées et animaux parlants, monstres marins et dragons, êtres mythologiques et fantastiques [sont] engagés dans des exploits dangereux et des aventures rocambolesques, protagonistes d’histoires d’amour et de mer ».
Ces seize histoires ont été sélectionnées et adaptées à partir de recueils parus en anglais au XIXe et au XXe siècle. Ils mêlent le merveilleux du vieux fonds païen au merveilleux chrétien, car il arrive parfois que des saints ou des moines viennent au secours des héros. Thème récurrent aussi, dans ce monde maritime : les aventures qui se déroulent au fond de la mer, dans des lieux étranges et fascinants. Bien évidemment, richesses et trésors attendent les vainqueurs des combats ou des énigmes, car, pour rêver d’être riches sur ces terres si défavorisées, il fallait bien faire appel à un peu magie…
Kate Forrester a dessiné pour chaque conte un superbe motif en pleine page, sobre et élégant, dans l’esprit des théâtres d’ombres. Dee belles finitions, y compris un joli ruban vert marque-page, feront de ce livre un joli cadeau.

Dès 10 ans

Histoires celtiques, Légendes et contes merveilleux d’Irlande, Ecosse, Bretagne et Pays de Galles, illustrations de Kate Forrester, éditions Nuinui, 2022, 175 p., 24,90 € — Traduit de l’anglais par Baptiste Levy-Gastaud. Imprimé en Roumanie

Studio Ghibli, Origanime Studio Ghibli

Plier selon les pointillés, retourner le pliage, rabattre comme indiqué, assembler les deux parties… Ce vocabulaire est connu de tous les amateurs d’origami, ces célèbres pliages japonais qui transforment une feuille de papier carrée en objets extraordinaires. Un « origanime », c’est encore plus japonais, puisqu’il va s’agir de réaliser en papier plié les figures les plus connues des films d’animation.
Mon voisin Totoro, Ponyo sur la falaise, Le Voyage de Chihiro… Vous prolongerez l’émerveillement des longs métrages de légende du mythique Studio Ghibli en construisant étape par étape les personnages emblématiques de Hayao Miyazaki et Isao Takahata. Totoro, le chat Jiji, le kodama, Le Sans-visage, Ponyo et tant d’autres vous attendent ! Quinze modèles inédits de difficulté croissante sont à réaliser avec 32 feuilles d’origami détachables, et bien sûr, de nombreuses confidences sur ces personnages surprenants. Un grand bravo aux concepteurs !

Dès 9 ans

Studio Ghibli, Origanime Studio Ghibli, Ynnis Editions, 2022, 14,95 € — Imprimé en Pologne

Béatrice Nicodème, D’après La Flûte enchantée

« — Oui, hein, c’est beau !
— C’est pas seulement beau, c’est dingue.
— Comment ça, dingue ?
— Tout ce que raconte l’opéra, je l’ai rêvé. Pendant plusieurs nuits, comme des épisodes de série. C’était incroyable, il faudra que je te raconte. Tamino, Pamina, la Reine de la Nuit, Papageno… J’ai l’impression de les connaître depuis longtemps.
Nina le regarda avec stupeur.
— Ah bon, toi aussi tu as fait des rêves comme ça ? C’est fou, parce que moi… »
« Transformer un opéra en roman pour les jeunes lecteurs » est un pari délicat. Pour la Flûte enchantée, l’auteur a su trouver une voie originale, ni conte de fées ni fantasy. Le roman se déroule ainsi sur plusieurs plans : la vie de collège, les rêves de Malo, la trame de l’opéra, sa rencontre avec Nina, quelques « hasards qui font bien les choses », bref, tous les ingrédients sont réunis pour entrer de plain-pied dans l’étrange et l’énigmatique !
En bonus : un focus, sur Mozart, un autre sur l’œuvre et sur son environnement culturel (dont quelques lignes sur la franc-maçonnerie de l’époque). Mais le plus important reste bien sûr d’apprendre à chanter Pa-Pa-Pa-Pa-Pa-Pa-Papagena et de répondre sans rire Pa-Pa-Pa-Pa-Pa-Pa-Papageno – même si la prof de musique ressemble à madame Tourmaline !

Adolescents

Béatrice Nicodème, D’après La Flûte enchantée, Gulf Stream, coll. « Prélude », 2022, 114 p., 12 € — Imprimé en Pologne

 

Claudine Glot, Sire Gauvain et le Chevalier vert

« Un soir de nouvel an, un mystérieux chevalier vert lance un étrange défi aux chevaliers de la Table Ronde : quiconque accepte de trancher la tête de ce chevalier vert avec sa hache, devra en retour, subir le même sort dans un an et un jour. » Ayant rappelé au roi Arthur qu’il est son champion, Sire Gauvain relève alors le défi. A la surprise de tous, une fois décapité, le chevalier vert se relève, reprend sa tête et rappelle à Gauvain sa promesse. De nombreuses aventures ponctuent l’année suivante, que ce soit sur le chemin semé d’embûches, au château de Haut-Désert ou, le dernier jour venu, au pied de la Chapelle Verte. Elles mettront à l’épreuve l’honneur de Gauvain, considéré comme le plus parfait des chevaliers de la Table Ronde.
Fondatrice du Centre de l’Imaginaire Arthurien, conférencière, commissaire d’exposition, Claudine Glot a consacré de nombreux ouvrages aux mythes et aux légendes. Elle s’inspire d’un manuscrit médiéval daté de la fin du XIVe siècle, Sire Gauvain et le Chevalier vert (Sir Gawain and the Green Knight), conservé à la British Library à Londres et rappelle, dans la postface que « J. R. R. Tolkien, qui appréciait et aimait particulièrement ce roman, l’a étudié, en a établi le texte et l’a traduit en anglais moderne ». Son texte suit au plus près de la trame médiévale, en livrant les pensées ou les dialogues nécessaires dans une langue précise et poétique — mais sans psychologiser. Les superbes illustrations de David Balade s’inspirent de la symbolique celtique et des tableaux et vitraux préraphaélites. Les originaux seront à admirer à l’Office de Tourisme de Brocéliande dès sa réouverture au public.

Adolescents

Claudine Glot, Sire Gauvain et le Chevalier vert, illustrations de David Balade, Ouest-France, coll. Jeunesse, 96 p., 15 €

Fabrice Colin, Le Roi et l’Enfant

« Gaspard s’était toujours imaginé chevalier. Mais c’était un rêve qu’il gardait enfoui au plus profond de lui. Il n’était qu’un modeste palefrenier, un orphelin sauvé par les bontés du Roi. » Gaspard, 10 ans, a tout de même la chance de vivre dans un Moyen-Age légendaire, auprès de chevaux somptueusement dessinés — portraiturés, disons le mot – par le crayon d’Eloïse Scherrer.
Un matin, le Roi lui-même entra dans les écuries.
« Mon garçon.
Gaspard sursauta. Le Roi ! Le vieux Roi en personne se tenait là, avec ses sourcils en broussaille et son épée plus lourde que la pierre.
— Sire…, murmura l’enfant en posant un genou à terre.
Le monarque lui fit signe de se relever.
— Nous partons en voyage. »
Nous voilà (discrètement ?) montés en croupe derrière Gaspard pour un extraordinaire voyage ! Pourvu qu’Henry, son ami crapaud, et Odile, sa cigogne tutélaire, nous tolèrent tout au long de cette chevauchée initiatique ! Le conte parlera aussi aux plus grands avec ses évocations des paradis perdus et retrouvés, par son approche de la mort et de la transmission des valeurs. Une réussite à saluer, servie par les superbes illustrations d’Eloïse Scherrer – qui, d’un grand sourire, vous dédicace son album d’un délicieux petit cheval ! N’hésitez pas à la rencontrer au gré de ses signatures

Dès 6 ans

Fabrice Colin, Le Roi et l’Enfant, illustrations d’Eloïse Scherrer, Sarbacane, 2021, 48 p., 16,90 € — Imprimé en France

Carole Trébor, Maroussia, celle qui sauva la forêt

Carole Trébor, Maroussia, celle qui sauva la forêt

Maroussia et sa grand-mère vivent dans une modeste isba, « entre la plaine infinie et la forêt dense », protégées par les esprits de la forêt à qui elles ne manquent pas de déposer des offrandes « dans la clairière sacrée, au pied du grand chêne », car les traditions païennes restent bien ancrées dans ce village perdu. Jusqu’au jour où, sur ordre du tsar Nicolas II, le village se voit destiné à être détruit pour laisser passer la ligne du Transsibérien. Si les sujets du tsar ne peuvent rien contre une telle décision, le petit peuple magique de la forêt, lui, n’a pas dit son dernier mot ! Qui donc va faire en sorte que le jeune Alexeï, le fils du gouverneur, se perde dans la forêt, se cache dans l’arbre qui pleure et soit sauvé par Maroussia ? Et qu’obtiendra-t-elle en récompense ? Carole Trébor, qui a vécu plusieurs années en Russie, s’est inspirée de la culture russe traditionnelle et de la mythologie slave pour inventer ce conte dont les personnages croisent aussi la grande Histoire. Le grand format de l’album permet à Daniel Egneus de déployer tout son talent : les couleurs traditionnelles si vives et si dansantes des costumes slaves ont fort à faire face au grand loup noir et au tout aussi noir monstre Bouka !

Dès 7 ans, mais aussi pour les plus grands

Carole Trébor, Maroussia, celle qui sauva la forêt, illustrations de Daniel Egneus, Little Urban, 2021, 40 p., 19,90 € — Imprimé en Belgique

Paul Beaupère, L’Odyssée de la Flamboyante

Après « Le Jour de l’ours » et « Le Tournoi », ce troisième tome des « Chroniques de Follebreuil » entraîne les jeunes lecteurs dans un voyage — non, dans une expédition épique et audacieuse, une vraie odyssée ! Confrontés à un hiver redoutable et à une famine bien réelle, les habitants du royaume se sont réfugiés au château de Follebreuil. Dans les archives de l’abbaye de Saint-Loup, frère Octave découvre un curieux parchemin : il existerait « une île, à l’ouest, qui paraît-il donne toute l’année plus de blé que le meilleur avril »… [Note de madame la Chouette : bravo, les mânes du Grand Jacques se réjouiront de la citation !]
Une île, donc une navigation, donc un bateau, des marins, des tempêtes, sans oublier le sire de Tristiver et ses terribles manigances… L’audacieuse princesse Colysne ne se laisse pas décourager : larguez les amarres, départ immédiat pour les îles bienheureuses où poussent les bananes et où jacassent les perroquets.

Dès 8 ans

Paul Beaupère, L’Odyssée de la Flamboyante, t. 3 des Chroniques de Follebreuil, illustrations d’Eléna Dupressoir, Mame, 2022, 240 p., 12,90 € — Imprimé en Italie