Thème

Histoires vraies, témoignages

Sylvie Bagès, Victor Hugo, un romantique au cœur de la tourmente

« Paris, juin 1822.
Un matin, Abel entra dans la chambre de Victor, un petit paquet sous le bras.
— C’est pour toi, dit-il en le tendant à son frère d’un air mystérieux.
Surpris, Victor ouvrit le paquet et découvrit à l’intérieur plusieurs volumes brochés dans une simple couverture de papier qui portait le titre : Odes et poésies diverses et le nom de l’auteur, « Victor Hugo ». A l’insu de son frère, Abel avait fait éditer un recueil de ses poèmes à mille cinq cents exemplaires. » Quel bel exemple d’amour fraternel ! Et de « flair » éditorial aussi ! Imaginez : Victor Hugo a vingt ans tout juste ! Combien de pages écrira-t-il dans sa longue vie ? Une vie foisonnante, pleine de rebondissements, entre la France et les îles anglo-normandes, entre littérature et politique.
Une biographie qui se lit comme un roman, suivie d’un dossier documentaire.

Dès 12 ans

Sylvie Bagès, Victor Hugo, un romantique au cœur de la tourmente, Mame, 2023, 200 p., 13,90 € — Imprimé en Italie

Caroline L. Perry, La reine et le corgi

Dans la famille royale, je demande Victoria, George VI, Elisabeth II, Charles III – et dans une autre famille, je demande Susan, Sugar, Foxy, Brush… mais quelle est donc cette famille dont l’arbre généalogique apparaît, dans cet album, face à celui de feue la reine Elisabeth ? Celle des corgis, ces descendants de Susan, un petit chiot que la jeune Elisabeth avait reçu pour ses dix-huit ans. Saviez-vous que Susan avait pris place, très discrètement, dans le carrosse du couronnement ? Qu’à la naissance du prince Charles, elle donna naissance à deux chiots ? Les illustrations, très vintage, de Lydia Corry, diplômée du Royal College of Art en 2009, sont très fines et élégantes, avec ce je ne sais quoi d’un inimitable humour british qui fera craquer enfants et parents.

Dès 5 ans

Caroline L. Perry, La reine et le corgi, illustrations de Lydia Corry, Michel Lafon, 2023, 40 p., 14,95 € — Traduit de l’anglais. Imprimé en France

Jean-François Vivier, Caroline Aigle

« Première femme pilote de chasse en escadron de combat », dit le sous-titre de cette BD Témoignage. Mais la courte vie de Caroline Aigle (1974–2007), c’est beaucoup plus que cela. Polytechnicienne, sportive accomplie, elle aurait pu passer sa vie dans un bureau. Non, elle choisit l’armée, l’armée de l’air : en mai 1999, le lieutenant Caroline Aigle se voit remettre son brevet de pilote de chasse. Un grand coup de pied dans l’institution militaire !
Mariée en 2002, mère de famille d’un petit garçon en 2005 : la vie lui sourit toujours, le ciel est toujours aussi vaste. Et la voilà qui rêve de devenir spationaute, sur les traces de Claudie Haigneré.
Début 2007 : elle apprend en même temps qu’elle attend un second bébé et qu’un grain de beauté, qui semblait inoffensif, recèle des cellules cancéreuses. Opération. Repos. Mais tout s’accélère, le cancer évolue à grand vitesse. Le choix de Caroline force l’admiration : elle refuse une chimio, et garde son bébé, aussi longtemps que possible. Le 3 août, elle donne naissance, prématurément, à Gabriel. Le 31 août, elle s’éteint dans les bras de son époux. Celui-ci, contacté en 2022 par Jean-François Vivier, a accepté de témoigner, en souvenir de cette courte vie, qui, jusqu’à la fin, a été conforme à sa devise : « Toujours aller de l’avant ! ». Les dessins de Francesco Rizzato réussissent ce tour de force d’être parfaitement documentés quand il s’agit de peindre les avions, et d’une grande délicatesse quand il retrace les épreuves vécues par Caroline et sa famille.

Dès 12 ans

Jean-François Vivier, Caroline Aigle, dessins de Francesco Rizzato, Plein Vent, 2023, 48 p., 15,90 € — Imprimé en France

Mario Cyr, L’aventurier des glaces

Un grand merci à la librairie du Temps retrouvé à Salbris qui a reçu pour une causerie passionnante l’un des plongeurs et cameramen en eaux froides les plus réputés. Le Canadien Mario Cyr, « l’homme qui nage avec les ours », a tourné des centaines de reportages, de l’Arctique à l’Antarctique. Il subjugué son auditoire en racontant ses plus belles rencontres : ours polaires, baleines, narvals, morses… avec une pointe d’accent québécois, juste pour nous dépayser un peu. Géographie, éthologie, océanographie, météorologie : si toutes ces sciences sont en perpétuelle évolution, c’est aussi grâce à l’expérience des hommes de terrain. Il ne vous sera peut-être pas facile de vous procurer le livre de photos qu’il a publié au Canada, mais si vous êtes passionnés d’aventures photographiques, mettez-vous en chasse !

Dès 10 ans

Mario Cyr, L’aventurier des glaces, textes de Nancy Chiasson, éditions Cardinal, 2018, 288 p. (j’ai payé le livre 40 € — avec une belle dédicace ! — mais si vous l’achetez au Canada, attention aux frais de port)

Dominique Lanni, Atlas des peuples disparus

Spartiates, Etrusques, Vikings, Aztèques ou Incas, nous ne les connaissons plus que dans des livres ou par des objets collectés dans les musées – mais au moins leurs noms nous disent-ils quelque chose. En revanche, que savez-vous des Aksoumites, des Pitcairniens, des Iks ou des Guiliaks ? Peut-être le nom des Alakalufs vous rappelle-t-il quelque livre d’aventures ?
Durant plusieurs siècles ou quelques décennies, ces peuples ont connu un mode de vie remarquable, développé des savoir-faire élaborés, brillé par leurs réalisations artistiques, leur culture, leur médecine ou leur connaissance des astres. Et soudain…
Se plonger dans cet atlas, c’est justement la meilleure façon de partir à la recherche de ces peuples qui, pour diverses raisons, ont un jour disparu : maladies, guerres suivies de massacres, changements climatiques, déportations – lente extinction ou coup d’arrêt spectaculaire. Un voyage émouvant qui nous rappelle que notre civilisation, aussi évoluée soit-elle, peut un jour disparaître. Quelles ruines et quels souvenirs laisserons-nous ?

Adolescents

Dominique Lanni, Atlas des peuples disparus, illustrations de Camille Renversade, Arthaud, coll. « Atlas poétiques », 2022, 120 p., 25 € — Imprimé au Portugal

Clotilde Jannin, Charles de Foucauld

Fanfaron, insolent, dépensier, désobéissant et (…censure, on ne dit pas « libertin » dans une biographie à l’usage des collégiens), le jeune Charles de Foucauld est presque une caricature des dandys de la fin du XIXe siècle. Passionné et rebelle, le sous-lieutenant de cavalerie démissionne de l’armée à 23 ans pour aller explorer le Maroc, voyage qui lui permet de se confronter avec la « vie à la mode arabe », frugale et détachée des biens matériels, d’autant plus qu’il se travestit pour accompagner un rabbin. Lisant l’hébreu et l’arabe, il découvre alors la religiosité intense des mondes juifs et musulmans.
Néanmoins, et sous l’influence d’une cousine, c’est au catholicisme qu’il se convertit et, à 28 ans, prenant la décision d’imiter le Christ de manière radicale. Il s’installe auprès des Touaregs, en plein cœur du Sahara. Son projet semble simple : vivre dans le dénuement, comme un ermite, devenir un exemple. Ayant choisi de rester auprès des Touaregs malgré la guerre, il est assassiné le 1er décembre 1916 par des pillards.
Brossant à grands traits la biographie de cet homme d’une rare complexité, Clotilde Jannin, jouant avec les codes d’une littérature édifiante aux accents parfois un peu démodés, offre aux jeunes lecteurs de découvrir une personnalité captivante mais aussi de voyager dans un Sahara encore parcouru à dos de chameau par les Touaregs, ces impressionnants hommes bleus.

Dès 12 ans

Clotilde Jannin, Charles de Foucauld, Editions de l’Emmanuel, 2022, 196 p., 13,90 € — Imprimé en France

Sophie Bordet-Pétillon, 30 aventuriers du ciel

De Richard Bach, l’auteur de Jonathan le Goéland, mais avant tout aviateur, à Chuck Yeager, premier homme à avoir franchi le mur du son en 1947 à bord d’un avion-fusée, ce livre documentaire présente les exploits de 30 aventuriers. A côté des grands ancêtres, tels Blériot (1872–1936), Otto Lilienthal (1848–1896) ou les frères Wright, sont présentées les biographies de personnages étonnants, rivalisant d’imagination et d’audace. Que ce soit aux commandes d’un avion, d’un ULM ou d’un hélicoptère, qu’ils soient livrés aux caprices des éléments en ballon, en parapente, en deltaplane ou en wingsuit, ils sont nombreux à reconnaître que leur passion leur est née dès l’enfance. Certains volent pour le plaisir, d’autres avec des visées humanitaires ou scientifiques. Mais tous sont animés d’une énergie communicative, bien nécessaire pour dynamiser nos adolescents. Qui ne rêvera de voltige aérienne au côté de championnes comme Dorine Bourneton ou Aude Lemordant ? De voler en ULM avec les oies sauvages avec William Lishman ? D’aller sauver les alpinistes en détresse avec Pascal Brun, virtuose de l’hélicoptère ? Voire de quitter un pays totalitaire comme les familles Strelzyk et Wetzel, qui ont construit une montgolfière en grand secret pour rejoindre l’Allemagne de l’Ouest en 1979 ?

Dès 10 ans

Sophie Bordet-Pétillon, 30 aventuriers du ciel, illustrations d’Emmanuelle Halgand, Paulsen Jeunesse, 136 p., 19,90 € — Imprimé en Italie
Dans la même collection :
Victoria Jacob, 30 destins de marins, illustrations d’Emmanuelle Halgand, Paulsen Jeunesse, 2021, 136 p., 19,90 €
Jessica Jeffries-Britten, 30 destins d’alpinistes, illustrations d’Emmanuelle Halgand, Editions Paulsen, 2020, 127 p., 13,90 €

Nicolas Jolivot, Éole Roi, le livre des vents

Le mistral, le vent d’autan, la burle – voilà des noms de vents dont on sait tout de suite d’où ils viennent. Mais l’écorche-vache, le kornog ou le pontias, sur quels chemins vous feront-ils sauter la casquette ? Les ressentir, les nommer, c’est une chose, mais les dessiner ? Capter leur regard, leur vêture, leurs mouvements ? C’est le pari réussi par Nicolas Jolivot, grand arpenteur de sentiers, qui, à l’aube de ses 20 ans, a pris son sac pour un tour de France pédestre. Qui dort à la belle étoile sait qu’il faut se protéger autant que possible des vents coulis de la nuit, surtout au pied des moulins à vent – oui, il n’y avait pas encore (trop) d’éoliennes, et ce sont les moulins qui ont rythmé les pas de Nicolas Jolivot, qui a bien mérité son surnom : « l’homme aux semelles de vent ». Ce récit de voyage agrémenté de croquis et d’œuvres plus abouties est un vrai régal poétique, servi par un superbe travail éditorial.

Adolescents (et pour toute la famille)

Nicolas Jolivot, Éole Roi, le livre des vents, HongFei Cultures, 2022, 120 p., 23 € — Imprimé en République Tchèque

Alexandra Stewart, Everest

« La véritable histoire d’Edmund Hillary et Tenzing Norgay », précise la couverture de cet album. Et comment ne pas vibrer au récit de cette aventure hors du commun ? Le 29 mai 1953, Edmund Hillary et Tenzing Norgay, le Néo-Zélandais et le Népalais, l’apiculteur et le sherpa, furent les premiers hommes à atteindre le sommet de l’Everest, à 8 849 mètres. Un immense exploit. Si la technologie permit à Hillary de réaliser des photos, Norgay, lui, « creusa un trou dans la neige et y plaça des bonbons, du chocolat et un crayon de couleur que sa fille lui avait donnés. Ils constituaient des offrandes aux dieux de l’Everest, les remerciant de les avoir gardés en vie jusqu’au bout ».
Cet album aux dessins « faussement » naïfs évoque aussi le « bas de la pyramide », tous les obscurs et les sans-grades, tous les camarades qui ont permis de réaliser ce rêve un peu fou : gravir une montagne, simplement « parce qu’elle était là ». Plus qu’un documentaire, donc, un vibrant hommage à la montagne et aux hommes qui les gravissent avec respect.
L’album est préfacé par Ranulph Fiennes, un explorateur anglais qui a lui-même gravi l’Everest dans les années 1960.

Dès 9 ans

Alexandra Stewart, Everest, illustrations de Joe Todd-Stanton, Delachaux et Niestlé, 2022, 64 p., 20,90 € — Traduit de l’anglais par Fanny Bouilly. Imprimé en Italie

Paule du Bouchet, J’ai rencontré l’enfant sauvage

« 21 juin 1800
Ce matin, dès mon arrivée, la comtesse m’a reparlé de l’enfant sauvage. On voyait bien qu’elle n’avait pas cessé d’y penser Elle m’a dit : “Vois-tu, Julie, cet enfant, c’est peut-être une occasion unique de faire avancer la science. A‑t-on affaire à un humain qui ressemble à un animal ou à un animal qui ressemble à un humain ? Personne ne peut le dire, mai si vraiment c’est là un enfant d’homme, on ne peut évidemment pas l’abandonner aux bêtes sauvages !” »
A Paris, on ne parle en effet que de la capture de cet enfant sale et nu, qui pousse des grognements, mange des racines, grimpe aux arbres et ne cherche qu’à s’échapper des mains de ceux qui lui veulent du bien. Confié aux bons soins du docteur Itard, il est d’abord hébergé dans l’Institution des sourds-muets dirigée par l’abbé Sicard. « L’enfant sauvage », prénommé Victor, ne réussira jamais ni à parler ni à comprendre la plupart des codes sociaux – il supportera à peine ses vêtements et réagira de manière très souvent impulsive aux contraintes des adultes. Victor de l’Aveyron sera, bien malgré lui, au centre non seulement de la vie des salons parisiens, mais surtout de nombreuses controverses philosophiques depuis le siècle des Lumières jusqu’à aujourd’hui.
Présenté comme le journal (fictif) de la jeune Julie, fille de Madame Guérin, qui a réellement veillé sur Victor, ce roman historique pose des questions fondamentales sur la « nature humaine », sur les conceptions philosophiques de ce début du XIXe siècle, entre rousseauisme et scientisme. Il le fait avec une finesse qu’il convient de saluer : si elle sait se montrer enthousiaste, Julie, en grandissant, se trouve parfois désemparée, voire troublée, par les réactions de Victor – elle finira, romance oblige, par épouser le beau Raoul de Miossens, le fils de la comtesse dont elle est la lectrice.
En appendice, on trouvera les dernières thèses évoquées à la lumière de la psychiatrie et de la pédagogie contemporaines.

Dès 10 ans

Paule du Bouchet, J’ai rencontré l’enfant sauvage, Gallimard Jeunesse, 2022, 160 p., 10,90 € — Imprimé en Italie

Vanessa Marin, Golet, un petit fou au grand cœur

« Ce soir, tous les serviteurs s’agitent dans les cuisines : un grand banquet se prépare. Crépin appelle Golet :
‒ Voilà ton rôle : au dernier moment, tu te mets dans cet énorme gâteau posé là sur des tréteaux, je referme sur toi un couvercle de pâte. Tu vas te sentir balancé pendant quelques minutes : ce sont les valets qui apportent le gâteau sur la table au son des trompettes. Dès que la musique s’arrête, tu soulèves le couvercle et tu apparais… Ensuite, tu sautes par terre et tu commences ton numéro de jonglage.
‒ À vos ordres ! répond le jeune garçon. »
Quel drôle de métier que celui de fou ! Golet, qui n’a jamais grandi, a appris à jongler et à faire des cabrioles au château de Guillaume de Normandie.
Après avoir fait le pitre pour animer un banquet, après être sorti d’un énorme gâteau, il est parti se coucher. Mais soudain, en pleine nuit, il entend cliqueter des armes et parler à voix basse. Derrière les réjouissances, un complot se prépare…
Dans la tête de Golet, une voix s’impose, plus forte que tout : « Je n’ai qu’une heure pour sauver le duc Guillaume. » Y parviendra-t-il ? S’il n’est pas bien grand, notre Golet est intrépide, inventif et courageux !
Guillaume de Normandie a 19 ans en 1046, et il a bien du mal à imposer son autorité autour de lui. Prévenu par son fou, il échappe à un complot et, quittant Valognes, va se réfugier à Falaise.
L’épisode raconté dans cet album a bien eu lieu ! Ce récit aux nombreux rebondissements est suivi d’une brève chronologie et de quatre silhouettes de Golet (et de son chat !) à reproduire et à colorier.

Dès 5 ans

Vanessa Marin, Golet, un petit fou au grand cœur, illustrations d’Emma La Maôve, Editions de la Nouvelle Librairie Jeunesse, 2022, 34 p., 9,90 € — Imprimé en France

Mirella Tenderini, Ernest Shackleton, le boss

« Hommes requis pour voyage périlleux, bas salaire, froid intense, longs mois de ténèbres, dangers constants, retour incertain. Honneur et célébrité en cas de succès. » Même si cette annonce, contrairement à la légende, n’a jamais été publiée par le Times, elle « est cependant caractéristique de l’atmosphère de l’époque et de la fascination qu’exerçait l’exploration polaire ». Parmi ces explorateurs, Mirella Tenderini dresse ici un portrait de l’homme exceptionnel que fut le britannique Ernest Shackleton (1874 — 1922).
À 16 ans, il s’ennuie sur les bancs de l’école et s’engage dans la marine marchande. Enjoué et cultivé, il prend très vite du grade. Mais déjà cette vie de marin ne lui convient plus. Il faut toujours plus d’aventures à Ernest Shackleton.
C’est avec Robert Falcon Scott qu’il rencontre pour la première fois l’Antarctique. Dès lors, une passion est née : il organisera ses propres expéditions vers le Continent Blanc. Hélas, il ne sera pas le premier au pôle. Il s’en est pourtant approché en 1909, mais a renoncé à moins de 200 kilomètres du but. Ravalant sa déception, il imagine une traversée de l’Antarctique et, en 1914, alors que l’Europe entre en guerre, il quitte Plymouth à bord de l’Endurance. Tout ne se passera pas comme prévu et l’exploration tournera au cauchemar. Mais jamais celui que ses hommes appelaient affectueusement « Le Boss » ne lâchera son équipage. Car c’est bien ce qui fit sa popularité : plus encore que ses succès – relatifs -, c’est bien la manière dont il su choisir ses coéquipiers, leur faire partager des épreuves hors du commun et les ramener à bon port.

Grands adolescents

Mirella Tenderini, Ernest Shackleton, le boss, Paulsen, 2022, 212 p., 22 € — Traduit de l’italien par Gérard Guerrier. Avec une préface de Jean-Louis Etienne.