Thème

Histoires vraies, témoignages

Clotilde Jannin, Charles de Foucauld

Fanfaron, insolent, dépensier, désobéissant et (…censure, on ne dit pas « libertin » dans une biographie à l’usage des collégiens), le jeune Charles de Foucauld est presque une caricature des dandys de la fin du XIXe siècle. Passionné et rebelle, le sous-lieutenant de cavalerie démissionne de l’armée à 23 ans pour aller explorer le Maroc, voyage qui lui permet de se confronter avec la « vie à la mode arabe », frugale et détachée des biens matériels, d’autant plus qu’il se travestit pour accompagner un rabbin. Lisant l’hébreu et l’arabe, il découvre alors la religiosité intense des mondes juifs et musulmans.
Néanmoins, et sous l’influence d’une cousine, c’est au catholicisme qu’il se convertit et, à 28 ans, prenant la décision d’imiter le Christ de manière radicale. Il s’installe auprès des Touaregs, en plein cœur du Sahara. Son projet semble simple : vivre dans le dénuement, comme un ermite, devenir un exemple. Ayant choisi de rester auprès des Touaregs malgré la guerre, il est assassiné le 1er décembre 1916 par des pillards.
Brossant à grands traits la biographie de cet homme d’une rare complexité, Clotilde Jannin, jouant avec les codes d’une littérature édifiante aux accents parfois un peu démodés, offre aux jeunes lecteurs de découvrir une personnalité captivante mais aussi de voyager dans un Sahara encore parcouru à dos de chameau par les Touaregs, ces impressionnants hommes bleus.

Dès 12 ans

Clotilde Jannin, Charles de Foucauld, Editions de l’Emmanuel, 2022, 196 p., 13,90 € — Imprimé en France

Sophie Bordet-Pétillon, 30 aventuriers du ciel

De Richard Bach, l’auteur de Jonathan le Goéland, mais avant tout aviateur, à Chuck Yeager, premier homme à avoir franchi le mur du son en 1947 à bord d’un avion-fusée, ce livre documentaire présente les exploits de 30 aventuriers. A côté des grands ancêtres, tels Blériot (1872–1936), Otto Lilienthal (1848–1896) ou les frères Wright, sont présentées les biographies de personnages étonnants, rivalisant d’imagination et d’audace. Que ce soit aux commandes d’un avion, d’un ULM ou d’un hélicoptère, qu’ils soient livrés aux caprices des éléments en ballon, en parapente, en deltaplane ou en wingsuit, ils sont nombreux à reconnaître que leur passion leur est née dès l’enfance. Certains volent pour le plaisir, d’autres avec des visées humanitaires ou scientifiques. Mais tous sont animés d’une énergie communicative, bien nécessaire pour dynamiser nos adolescents. Qui ne rêvera de voltige aérienne au côté de championnes comme Dorine Bourneton ou Aude Lemordant ? De voler en ULM avec les oies sauvages avec William Lishman ? D’aller sauver les alpinistes en détresse avec Pascal Brun, virtuose de l’hélicoptère ? Voire de quitter un pays totalitaire comme les familles Strelzyk et Wetzel, qui ont construit une montgolfière en grand secret pour rejoindre l’Allemagne de l’Ouest en 1979 ?

Dès 10 ans

Sophie Bordet-Pétillon, 30 aventuriers du ciel, illustrations d’Emmanuelle Halgand, Paulsen Jeunesse, 136 p., 19,90 € — Imprimé en Italie
Dans la même collection :
Victoria Jacob, 30 destins de marins, illustrations d’Emmanuelle Halgand, Paulsen Jeunesse, 2021, 136 p., 19,90 €
Jessica Jeffries-Britten, 30 destins d’alpinistes, illustrations d’Emmanuelle Halgand, Editions Paulsen, 2020, 127 p., 13,90 €

Nicolas Jolivot, Éole Roi, le livre des vents

Le mistral, le vent d’autan, la burle – voilà des noms de vents dont on sait tout de suite d’où ils viennent. Mais l’écorche-vache, le kornog ou le pontias, sur quels chemins vous feront-ils sauter la casquette ? Les ressentir, les nommer, c’est une chose, mais les dessiner ? Capter leur regard, leur vêture, leurs mouvements ? C’est le pari réussi par Nicolas Jolivot, grand arpenteur de sentiers, qui, à l’aube de ses 20 ans, a pris son sac pour un tour de France pédestre. Qui dort à la belle étoile sait qu’il faut se protéger autant que possible des vents coulis de la nuit, surtout au pied des moulins à vent – oui, il n’y avait pas encore (trop) d’éoliennes, et ce sont les moulins qui ont rythmé les pas de Nicolas Jolivot, qui a bien mérité son surnom : « l’homme aux semelles de vent ». Ce récit de voyage agrémenté de croquis et d’œuvres plus abouties est un vrai régal poétique, servi par un superbe travail éditorial.

Adolescents (et pour toute la famille)

Nicolas Jolivot, Éole Roi, le livre des vents, HongFei Cultures, 2022, 120 p., 23 € — Imprimé en République Tchèque

Alexandra Stewart, Everest

« La véritable histoire d’Edmund Hillary et Tenzing Norgay », précise la couverture de cet album. Et comment ne pas vibrer au récit de cette aventure hors du commun ? Le 29 mai 1953, Edmund Hillary et Tenzing Norgay, le Néo-Zélandais et le Népalais, l’apiculteur et le sherpa, furent les premiers hommes à atteindre le sommet de l’Everest, à 8 849 mètres. Un immense exploit. Si la technologie permit à Hillary de réaliser des photos, Norgay, lui, « creusa un trou dans la neige et y plaça des bonbons, du chocolat et un crayon de couleur que sa fille lui avait donnés. Ils constituaient des offrandes aux dieux de l’Everest, les remerciant de les avoir gardés en vie jusqu’au bout ».
Cet album aux dessins « faussement » naïfs évoque aussi le « bas de la pyramide », tous les obscurs et les sans-grades, tous les camarades qui ont permis de réaliser ce rêve un peu fou : gravir une montagne, simplement « parce qu’elle était là ». Plus qu’un documentaire, donc, un vibrant hommage à la montagne et aux hommes qui les gravissent avec respect.
L’album est préfacé par Ranulph Fiennes, un explorateur anglais qui a lui-même gravi l’Everest dans les années 1960.

Dès 9 ans

Alexandra Stewart, Everest, illustrations de Joe Todd-Stanton, Delachaux et Niestlé, 2022, 64 p., 20,90 € — Traduit de l’anglais par Fanny Bouilly. Imprimé en Italie

Paule du Bouchet, J’ai rencontré l’enfant sauvage

« 21 juin 1800
Ce matin, dès mon arrivée, la comtesse m’a reparlé de l’enfant sauvage. On voyait bien qu’elle n’avait pas cessé d’y penser Elle m’a dit : “Vois-tu, Julie, cet enfant, c’est peut-être une occasion unique de faire avancer la science. A‑t-on affaire à un humain qui ressemble à un animal ou à un animal qui ressemble à un humain ? Personne ne peut le dire, mai si vraiment c’est là un enfant d’homme, on ne peut évidemment pas l’abandonner aux bêtes sauvages !” »
A Paris, on ne parle en effet que de la capture de cet enfant sale et nu, qui pousse des grognements, mange des racines, grimpe aux arbres et ne cherche qu’à s’échapper des mains de ceux qui lui veulent du bien. Confié aux bons soins du docteur Itard, il est d’abord hébergé dans l’Institution des sourds-muets dirigée par l’abbé Sicard. « L’enfant sauvage », prénommé Victor, ne réussira jamais ni à parler ni à comprendre la plupart des codes sociaux – il supportera à peine ses vêtements et réagira de manière très souvent impulsive aux contraintes des adultes. Victor de l’Aveyron sera, bien malgré lui, au centre non seulement de la vie des salons parisiens, mais surtout de nombreuses controverses philosophiques depuis le siècle des Lumières jusqu’à aujourd’hui.
Présenté comme le journal (fictif) de la jeune Julie, fille de Madame Guérin, qui a réellement veillé sur Victor, ce roman historique pose des questions fondamentales sur la « nature humaine », sur les conceptions philosophiques de ce début du XIXe siècle, entre rousseauisme et scientisme. Il le fait avec une finesse qu’il convient de saluer : si elle sait se montrer enthousiaste, Julie, en grandissant, se trouve parfois désemparée, voire troublée, par les réactions de Victor – elle finira, romance oblige, par épouser le beau Raoul de Miossens, le fils de la comtesse dont elle est la lectrice.
En appendice, on trouvera les dernières thèses évoquées à la lumière de la psychiatrie et de la pédagogie contemporaines.

Dès 10 ans

Paule du Bouchet, J’ai rencontré l’enfant sauvage, Gallimard Jeunesse, 2022, 160 p., 10,90 € — Imprimé en Italie

Vanessa Marin, Golet, un petit fou au grand cœur

« Ce soir, tous les serviteurs s’agitent dans les cuisines : un grand banquet se prépare. Crépin appelle Golet :
‒ Voilà ton rôle : au dernier moment, tu te mets dans cet énorme gâteau posé là sur des tréteaux, je referme sur toi un couvercle de pâte. Tu vas te sentir balancé pendant quelques minutes : ce sont les valets qui apportent le gâteau sur la table au son des trompettes. Dès que la musique s’arrête, tu soulèves le couvercle et tu apparais… Ensuite, tu sautes par terre et tu commences ton numéro de jonglage.
‒ À vos ordres ! répond le jeune garçon. »
Quel drôle de métier que celui de fou ! Golet, qui n’a jamais grandi, a appris à jongler et à faire des cabrioles au château de Guillaume de Normandie.
Après avoir fait le pitre pour animer un banquet, après être sorti d’un énorme gâteau, il est parti se coucher. Mais soudain, en pleine nuit, il entend cliqueter des armes et parler à voix basse. Derrière les réjouissances, un complot se prépare…
Dans la tête de Golet, une voix s’impose, plus forte que tout : « Je n’ai qu’une heure pour sauver le duc Guillaume. » Y parviendra-t-il ? S’il n’est pas bien grand, notre Golet est intrépide, inventif et courageux !
Guillaume de Normandie a 19 ans en 1046, et il a bien du mal à imposer son autorité autour de lui. Prévenu par son fou, il échappe à un complot et, quittant Valognes, va se réfugier à Falaise.
L’épisode raconté dans cet album a bien eu lieu ! Ce récit aux nombreux rebondissements est suivi d’une brève chronologie et de quatre silhouettes de Golet (et de son chat !) à reproduire et à colorier.

Dès 5 ans

Vanessa Marin, Golet, un petit fou au grand cœur, illustrations d’Emma La Maôve, Editions de la Nouvelle Librairie Jeunesse, 2022, 34 p., 9,90 € — Imprimé en France

Mirella Tenderini, Ernest Shackleton, le boss

« Hommes requis pour voyage périlleux, bas salaire, froid intense, longs mois de ténèbres, dangers constants, retour incertain. Honneur et célébrité en cas de succès. » Même si cette annonce, contrairement à la légende, n’a jamais été publiée par le Times, elle « est cependant caractéristique de l’atmosphère de l’époque et de la fascination qu’exerçait l’exploration polaire ». Parmi ces explorateurs, Mirella Tenderini dresse ici un portrait de l’homme exceptionnel que fut le britannique Ernest Shackleton (1874 — 1922).
À 16 ans, il s’ennuie sur les bancs de l’école et s’engage dans la marine marchande. Enjoué et cultivé, il prend très vite du grade. Mais déjà cette vie de marin ne lui convient plus. Il faut toujours plus d’aventures à Ernest Shackleton.
C’est avec Robert Falcon Scott qu’il rencontre pour la première fois l’Antarctique. Dès lors, une passion est née : il organisera ses propres expéditions vers le Continent Blanc. Hélas, il ne sera pas le premier au pôle. Il s’en est pourtant approché en 1909, mais a renoncé à moins de 200 kilomètres du but. Ravalant sa déception, il imagine une traversée de l’Antarctique et, en 1914, alors que l’Europe entre en guerre, il quitte Plymouth à bord de l’Endurance. Tout ne se passera pas comme prévu et l’exploration tournera au cauchemar. Mais jamais celui que ses hommes appelaient affectueusement « Le Boss » ne lâchera son équipage. Car c’est bien ce qui fit sa popularité : plus encore que ses succès – relatifs -, c’est bien la manière dont il su choisir ses coéquipiers, leur faire partager des épreuves hors du commun et les ramener à bon port.

Grands adolescents

Mirella Tenderini, Ernest Shackleton, le boss, Paulsen, 2022, 212 p., 22 € — Traduit de l’italien par Gérard Guerrier. Avec une préface de Jean-Louis Etienne.

Victoria Jacob, 30 destins de marins

De Florence Arthaud, « la petite fiancée de l’Atlantique », à Franck Worsley, qui sauva l’expédition de Shackleton, Victoria Jacob propose aux jeunes aventuriers 30 portraits de marins. Certains, tels Alain Bombard, Thor Heyerdahl ou Eric Tabarly, sont entrés dans l’histoire. D’autres, plus jeunes, sont déjà célèbres parmi les surfeurs, les plongeurs ou les voileux : Clarisse Crémer, Damien Seguin ou Garrett McNamara. Certains, plus discrets, sont scientifiques ou militaires, oeuvrent à la préservation des océans ou participent à de belles aventures humanitaires. Ces 30 « destins » montrent que, si la passion de la mer les rassemble, ces hommes et ces femmes ont su chacun imaginer un chemin exceptionnel et différent. Emmanuelle Halgand a créé des illustrations très épurées, colorées et dynamiques – eh oui, la mer n’est pas toujours du même bleu !

Dès 10 ans

Victoria Jacob, 30 destins de marins, illustrations d’Emmanuelle Halgand, Paulsen Jeunesse, 2021, 136 p., 19,90 € — Imprimé en Italie
Dans la même collection : Jessica Jeffries-Britten, 30 destins d’alpinistes, illustrations d’Emmanuelle Halgand, Editions Paulsen, 2020, 127 p., 13,90 €

Pierre de Coubertin, Les Jeux Olympiques de 1896

Pierre de Coubertin, Les Jeux Olympiques de 1896

Courses, jeux gymnastiques, concours vélocipédiques et, bien sûr, course de marathon ! Le magazine Tétras Lire fait revivre, dans son numéro d’octobre, les Jeux olympiques de 1896, les premiers jeux modernes, dans une Grèce qui a recouvré son indépendance en 1821.
Depuis des années, Pierre de Coubertin consacre toute son énergie à ressusciter les Jeux Olympiques antiques. Enfin, le rêve prend corps dans le stade d’Athènes, relevé de ses ruines, où des athlètes venus des confins de la Terre défilent sous les acclamations d’un public ivre de joie ! Les jeunes lecteurs auront plaisir à comparer les équipements, les records, les ambiances autour des stades avec ceux de nos jeux plus récents.
En plus dans ce numéro : un dossier pour tout savoir des Jeux Olympiques à travers les époques, la rencontre avec trois champions de Tokyo, la recette officielle du dessert des premiers Jeux Olympiques modernes… et Le Messager de Marathon, une légende grecque illustrée par Raphaël Gauthey.

Dès 10 ans

Magazine Tétras Lire, Olympique, n° 67, octobre 2021, 96 p., 9,50 € — Imprimé en France. Peut s’acheter au numéro ou sur abonnement, c’est ici.

Philippe Nessmann, Une fille en or

Parce qu’elle a, un soir de 1928, couru pour sauter dans le train de 18 h 17 qui, de son lycée la ramène à Riverdale, la jeune Betty Robinson est devenue, à 16 ans… la première femme médaille d’or du 100 m aux Jeux olympiques. Six mois séparent le moment où l’un de ses professeurs remarque ses capacités, du jour où elle monte sur ce podium d’Amsterdam. Six mois où sa vie bascule… mais elle bascule une seconde fois, quand elle réchappe à la mort, en 1931 : le biplan piloté par son cousin s’écrase, elle est sauvée de justesse. A peine remise, elle reprend l’entraînement. Dans le viseur : les Jeux olympiques de Berlin, en 1936, où son équipe remporte le relais 4 x 100 m. C’est ce destin exceptionnel que raconte Philippe Nessmann, dans un roman historique palpitant, dont il fait découvrir les coulisses en images ici, avec notamment des films de JO de Berlin. Une magnifique histoire de courage et de volonté.

Adolescents

Philippe Nessmann, Une fille en or, Flammarion Jeunesse, 2021, 320 p., 13,90 € — Imprimé en Espagne

Paul Arène, Gourmandise, le n°59 du magazine TétrasLire

Paul Arène, Gourmandise, le n°59 du magazine TétrasLire

Une bouillabaisse sans poisson, un civet sans lièvre, du miel et des pâtisseries pour quatre sous, voilà les gourmandises toutes simples que Paul Arène (1843–1896) nous propose de partager avec lui, dans quatre nouvelles qui mettent l’eau à la bouche. Le tout assaisonné bien sûr de grands discours à l’accent chantant, d’un paysage de collines et de calanques, d’un grand ciel lumineux balayé de mistral. Estelle Meyrand est aux pinceaux et vous attend aux fourneaux !
En plus, dans ce délicieux et roboratif numéro 59 du magazine TétrasLire : un dossier pour tout savoir sur l’histoire du goût à travers les siècles, des recettes pour organiser un anniversaire très gourmand, ainsi que la fable de La Fontaine, « le Héron », illustrée par Arnaud Madelénat.

Dès 8 ans

TétrasLire, le magazine des 8–12 ans qui donne des ailes à la lecture. 9,50 € le numéro. Pour s’abonner : https://www.tetraslire.fr/

Selma Lagerlöf, Le Livre de Noël

Selma Lagerlöf, Le Livre de Noël

« Nulle part ailleurs dans la région qu’à Mårbaka on distribue ainsi les cadeaux de Noël après avoir mangé le riz au lait traditionnel. Mais à Mårbaka subsistent d’anciennes coutumes et qui nous conviennent. Rien ne peut égaler cette attente qui, des heures durant, tout au long de la veille de Noël, se prolonge parce que l’on sait que le meilleur reste à venir. » Le meilleur, c’est pour la petite Selma, dix ans, ce n’est pas vraiment la boîte à ouvrage et ses accessoires, devant rappeler à la demoiselle qu’elle n’est pas très douée pour coudre et broder. Non, ce qu’elle attend, c’est un livre qu’elle lira à la lumière de sa bougie… Mais ce livre commence par « Il était une fois un roi » — en français ! Après ces souvenirs aigres-doux, Selma Lagerlöf conte la légende christianisée de sainte Luce, celle de la manière dont la gorge du rouge-gorge devint rouge, celle du Nouvel An des animaux, et plusieurs autres, parfois un peu moralisatrices, mais pleines de cet inimitable charme des Noëls scandinaves. Avec quelques illustrations de Carl Larsson.

Dès 12 ans

Selma Lagerlöf, Le Livre de Noël, Actes Sud, 2007, 107 p., 6,60 € — J’ai trouvé le volume d’occasion dans son édition de 1994.