Elsa Oriol, Déméter et Perséphone, un mythe grec
Les couleurs vives et le trait vigoureux d’Elsa Oriol peignent ce mythe fondateur en s’inspirant des belles lumières de la Grèce.
Les couleurs vives et le trait vigoureux d’Elsa Oriol peignent ce mythe fondateur en s’inspirant des belles lumières de la Grèce.
En ce temps-là, ou un peu avant, ou un peu après, vinrent à passer en Savoie Noé, Gargantua, le baron de Blonay, le preux chevalier Aymon de Bellecombe, sa douce Alice, une sorcière, un sylphe, quelques ramoneurs, sans compter une marmotte et un chat…
Contes religieux de la lumière, du gel, ou d’animaux, ces aventures enchantent par leur mise en valeur des coutumes gastronomiques et folkloriques du peuple bulgare.
Voici un album qui déroutera quelque peu, mais qui est d’une rare intelligence : l’éditeur a fait le pari de reprendre le texte intégral de Peau d’Âne, celui de 1694, juste remis en français moderne – du XIXe siècle. Une manière de prendre des distances avec ce conte fondateur, venu du fond des âges.
La petite histoire veut que la nièce de Francis Poulenc, du haut de ses quatre ans, ait interrompu son oncle d’un : « Que c’est ennuyeux, ce que tu joues là ! Tiens, joue-moi ça ! » Et de poser sur le pupitre du piano son bel album de Babar.
Un conte bouleversant sur la force des liens fraternels, sur la force du silence, de la persévérance, de la fidélité.
Ce texte fondateur de notre littérature est ici illustré par Quentin Gréban, lauréat du prix Saint-Exupéry en 1999, dans une belle collection.
Normand, Jean de La Varende l’était autant par son attachement à ses terres que par sa passion pour la mer. Passion dont il hérita de son grand-père, l’amiral Fleuriot de Langle, de plus admirable conteur. A lire un soir de tempête!
Les contes merveilleux réunis par Charles Perrault « peuvent nous apparaître durs et violents, […]. Mais, le bénéfice éducatif de ces histoires courtes ou longues n’a d’égal que la beauté du style, sa précision et son efficacité, son pouvoir évocateur et son rêve », rappelle l’éditeur dans la préface de ce volume.
« Petit Inuit voulait savoir deux choses. Il voulait savoir… s’il allait devenir un grand chasseur. Et aussi ce qu’il y avait de l’autre côté du grand lac glacé ». Mais voilà, « aller de l’autre côté du grand lac glacé. Tout le monde savait que c’était interdit ». Qu’à cela ne tienne !