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Jean-Philippe Arrou-Vignod, Les recettes du chef

Vous vous attendiez à un livre de cuisine ? Celui qu’attendent les mamans de familles nombreuses – comme celle de Jean‑A, Jean‑B, Jean‑C, Jean‑D et Jean‑E ? Car ces charmants garçons vous sont bien connus, le premier tome de leurs aventures ayant plus de vingt ans. Eh bien non, il ne s’agit ni de spaghettis bolognaise ni de caramels mous, mais de recettes d’écrivain. « Le chef », ici, c’est Jean-Philippe Arrou-Vignod et le marmiton, c’est toi, le jeune lecteur – qui aura pour ustensiles « un stylo, des feuilles de brouillon, des crayons de couleur et une pincée d’imagination ».
Après chaque épisode (inédit, bien sûr !), des conseils de pro et des pages « A toi de raconter ». Raconter, oui, mais quoi ? Une anecdote familiale rigolote, un « exploit » (enfin, une bêtise…), une visite chez le dentiste, la construction d’un bonhomme de neige géant… Bref, pas vraiment des sujets de rédactions scolaires. Toujours aussi savoureuse, l’écriture de Jean-Philippe Arrou-Vignod régalera les apprentis écrivains, et les autres aussi.

Dès 9 ans

Jean-Philippe Arrou-Vignod, Les recettes du chef, illustrations de François Avril, Gallimard Jeunesse, 2022, 160 p, 14,50 € — Imprimé en Italie. Également disponible en CD (18,50 €), en livre audio (9,99 €) ou en e‑book (10,99 €).

J.-P. Arrou-Vignod et F. Place, Olympe de Roquedor

A peine sortie du couvent pour être mariée contre son gré à un jeune freluquet, Olympe, 17 ans, profite de l’embuscade tendue à sa berline pour prendre la poudre d’escampette. Pas facile de courir les bois en tenue de marquise – car elle est marquise, notre demoiselle de Roquedor, et orphenine. Sa rencontre avec Décembre, un vieux soldat borgne et amnésique, et avec Oost, un jeune marin déserteur, va lui permettre d’échapper à autant de pièges, de félonies, de cavalcades et de mauvais hasards qu’il en faut pour vivre un vrai roman de cape et d’épée. Olympe de Roquedor est évidemment nettement plus féministe que Les Trois Mousquetaires ou Le Capitaine Fracasse, mais voilà, non seulement c’est dans l’air du temps, mais de plus, ce sont bien les lectrices qui font vivre les romanciers. Le jeune promis est vraiment très, très niais, mais il lui sera pardonné car il vit sous la férule d’un père qui se révèle vite être le « grand méchant » de l’intrigue. Et comme mademoiselle de Roquedor ne peut décemment tomber amoureuse d’un marin sans le sou, elle le laissera volontiers à la fille de sa nourrice (sa « meilleure amie » au demeurant). Les principes seront saufs… et sa fortune aussi. A bon entendeur ! Le vrai moteur du roman, c’est donc la belle amitié qui lie Olympe, Décembre et Oost, un trio improbable mais aux relations bien plus fines qu’il y paraît de prime abord.
Osons une comparaison « de cape et d’épée » : si la berline dans laquelle voyage Olympe au début du roman est tirée par quatre chevaux, le roman, lui, est écrit à quatre mains, et cet attelage-là est bien plus performant ! Les rebondissements sont menés de main de maître – ou faut-il dire de mains de maîtres ? En effet, si François Pace a réalisé quelques dessins pour illustrer le roman, il a aussi associé son imaginaire à celui de Jean-Philippe Arrou-Vignod. Prenez votre rapière, et en selle, vite, Roquedor vous attend !

Dès 12 ans

Jean-Philippe Arrou-Vignod et François Place, Olympe de Roquedor, illustrations de François Place, Gallimard Jeunesse, 2021, 304 p., 16,50 € — Imprimé en France

Jean-Philippe Arrou-Vignod, L’élève qui n’existait pas

« J’avais une soif de tous les diables. Je suis entré sans allumer avant de boire longuement au robinet. Quand j’ai relevé la tête, il y avait un garçon en face de moi qui me regardait comme s’il avait vu un fantôme.
J’ai failli m’éborgner contre le porte-savon.
— Qu’est-ce que tu fais là ? Tu m’as fichu une sacrée trouille ! »
Il va falloir bien de l’astuce à Rémi, à Mathilde et au génial P.P. Cul-Vert pour découvrir qui est ce mystérieux garçon qui rôde la nuit dans les couloirs de l’internat. Et de tact et de gentillesse pour venir à son aide – mais je ne vous en dis pas plus, sans quoi je risque, comme ces collégiens, d’être collée, voire privée de vacances de Noël !
Un nouvel épisode d’Enquête au collège, pour fêter les trente ans de la série, Trente ans ? Vraiment ? Ce petit côté vintage permet à Jean-Philippe Arrou-Vignod d’ignorer superbement SMS et réseaux sociaux, pour notre plus grand bonheur.

Dès 9 ans

Jean-Philippe Arrou-Vignod, L’élève qui n’existait pas, Enquête au collège, illustrations de Serge Bloch, Gallimard Jeunesse, 2019, 192 p., 13 € — Imprimé en Italie.

Jean-Philippe Arrou-Vignod, Un petit pois pour six, Histoires des Jean-Quelque-Chose

Jean-Philippe Arrou-Vignod, Un petit pois pour six, Histoires des Jean-Quelque-Chose

Cherbourg, un jeudi après-midi des années ’60. « Opération bibli ». Quand Jean B passe l’après-midi « à la bibli », non seulement il se régale des « Langelot » ou des « Michel », mais, en plus, il « couvre » son frère aîné Jean‑A qui, lui, préfère aller jouer sur le Circuit des 24 heures du Mans de son camarade de classe. Mais parfois les choses se gâtent… Surtout quand Jean B, prenant au hasard quelques livres pour son frère, rapporte à la maison « 20 sur 20 en catéchisme » ou « Je prépare le Carême » en lieu et place d’un bon « Club des Cinq ». C’est pourquoi, « à la façon dont Jean‑A a jeté ses livres dans la chambre, j’ai vite compris qu’on allait avoir droit à une sacrée bataille de chaussettes sales ce soir ». Jean-Philippe Arrou-Vignod a pioché, dans ses souvenirs d’enfance, de quoi raconter treize nouveaux épisodes toujours aussi farfelus de cette brochette de bananes, ces fameux Jean Quelque-Chose. Des histoires qui feront rire les grands-parents et qui enchantent les enfants, vu le succès de la série.

Dès 9 ans

Jean-Philippe Arrou-Vignod, Un petit pois pour six, Histoires des Jean-Quelque-Chose, illustrations de Dominique Corbasson, Gallimard Jeunesse, 2018, 176 p., 12 €

Jean-Philippe Arrou-Vignod, Le Prince Sauvage et la renarde

Jean-Philippe Arrou-Vignod, Le Prince Sauvage et la renarde

« — Renarde, supplia-t-il, renarde, sauve-moi !
— Te sauver ? dit la renarde. Mais de quoi ? Ce piège n’est-il pas à toi ?
Son museau avait la finesse d’une aiguille, son pelage argenté étincelait comme le givre. S’il avait pu bouger, le prince Sauvage l’aurait volontiers dépecée pour en fourrer le col de son manteau.
— Tu sais donc qui je suis ? s’étonna le garçon.
La renarde hocha la tête.
— Tu es le prince Sauvage. »
Un jeune prince violent, barbare, dévastateur mais bientôt pitoyable, à qui jamais personne n’a osé dire non. Un jeune prince qui va vivre une terrible épreuve initiatique sous l’œil de la renarde, au cœur de la forêt et au plus profond de l’hiver. Hymne à la nature, décor médiéval, morale positive : ce grand album révèle un nouveau talent de Jean-Philippe Arrou-Vignod, qui se fait ici conteur, avec la complicité de Jean-Claude Götting, à qui l’on doit des illustrations vibrantes de couleurs.

De 9 à 13 ans

Jean-Philippe Arrou-Vignod, Le Prince Sauvage et la renarde, illustrations de Jean-Claude Götting, Gallimard Jeunesse, 2017, 48 p., 16 €

Jean-Philippe Arrou-Vignod, Une belle brochette de bananes, Histoires des Jean-Quelque-Chose

Jean-Philippe Arrou-Vignod, Une belle brochette de bananes, Histoires des Jean-Quelque-Chose

« Auriez-vous l’extrême amabilité de m’expliquer ce que fait ceci au milieu de mes photos de cloîtres et de Vierges à l’Enfant ?
Il avait tiré de la pochette une photographie sur papier glacé. Quand il nous l’a mise sous le nez, le fou rire que j’ai tenté d’étouffer s’est transformé en un atroce gargouillement.
— C’est la lune ? a demandé Jean‑D. en ouvrant des yeux ronds.
— Une soucoupe volante ? a proposé Jean‑C.
— Pas exactement, a corrigé papa en se pinçant l’arête du nez.
A côté de moi, Jean‑A. était secoué de spasmes comme s’il avait mis les doigts dans une prise de courant.
— Il s’agit de fesses, messieurs, a dit papa en faisant un terrible effort pour conserver son calme. »
Clic, clac, Kodak… Les six Jean-Quelque-Chose – de Jean‑A. à Jean‑F.-, sont de retour ! Pour notre plus grand bonheur, ils nous invitent à feuilleter les albums dans lesquels papa colle les photos de famille. De Cherbourg à Toulon (papa est médecin dans la Royale), de la colonie de vacances à la maison des grands-parents, de chaussettes sales en campagnes de vaccinations, la vie quotidienne d’une famille de six garçons juste avant Mai 68 est criante de vérité : pleine de sottises, de blagues, de chahuts et de tous ces petits riens partagés qui, au fil des ans, deviennent autant de « mots de passe ». Ne vous étonnez pas si les jeunes lecteurs en demandent les clés à leurs jeunes grands-parents, ceux qui avaient leur âge quand Killy décrochait ses médailles d’or… « Eh, banane ! »

Dès 9 ans

Jean-Philippe Arrou-Vignod, Une belle brochette de bananes, Histoires des Jean-Quelque-Chose, Gallimard Jeunesse, 2016, 176 p., 12 €

Jean-Philippe Arrou-Vignod, Mimsy Pocket et les enfants sans nom

Jean-Philippe Arrou-Vignod, Mimsy Pocket et les enfants sans nom

« — Bouge pas, moineau. Ne nous oblige pas à te faire du mal, grogna encore le chef, faisant tourner sa canne entre ses doigts gantés. Suis-nous sans résistance et tout ira bien.
— N’avancez pas, prévint-elle. Sinon…
L’homme-loup eu une sorte de gloussement amusé. Il n’avait qu’un pas à faire, lui si fort et si grand, pour écraser du poing cette minuscule créature, et elle osait le menacer ?
Le coup de pied lui faucha la rotule. Poussant un rugissement de douleur, il plongea sur elle. Mais la gamine, vive comme l’éclair, s’était jetée en arrière. »
La gamine en question, c’est Mimsy, dite Mimsy Pocket, enfant perdue, une sorte de petite sœur d’Oliver Twist, à qui elle emprunte les codes de survie des rues sombres de la Ville Basse.
A des kilomètres de là, un train de luxe traverse un paysage de neige. A son bord, le jeune prince de Sillyrie, Nikklas, accompagné de Magnus Million, le très riche et influent ami de Mimsy (voir « Magnus Million et le dortoir des cauchemars »). Sur ce versant du roman, nous sommes plutôt en Syldavie ou dans le Jules Verne d’« Un drame en Livonie » : faux moine, colonel à monocle et traîtres en fourrure à tous les étages ! Sans oublier les nomades Tirghiz, leur chaman et leur cerf tutélaire…
Et pourtant, malgré – plutôt à cause de – tous ces emprunts, le roman de Jean-Philippe Arrou-Vignod captive de bout en bout : aventures fantastiques, complot politique, apprentissage de la vie, quête identitaire, tout y est, dans une langue dont la verdeur ne s’embarrasse pas de fioritures pour aller droit au but. Frissons garantis.

Dès 11 ans

Jean-Philippe Arrou-Vignod, Mimsy Pocket et les enfants sans nom, Gallimard Jeunesse, 2015, 336 p., 14,90 €

Jean-Philippe Arrou-Vignod, P.P. Cul-Vert détective privé

Jean-Philippe Arrou-Vignod, P.P. Cul-Vert détective privé

« En une seconde, elle fut sur nous. Un coup de volant à droite, un dérapage à gauche : glissant à la manière d’une savonnette au fond d’une baignoire, la Mini Austin acheva sa course folle dans une grande gerbe d’eau. […]
Hello, boys ! lança la conductrice […]. Je reviens du manoir, expliqua-t-elle. Où sont les boys, Birdy ?
Cloué par la stupeur, je la vis s’approcher de Rémi et lui secouer la main comme un prunier.
— Dé Cuioulberte, n’est-ce pas. Please to meet you, my boy… »
Comme dans tout voyage linguistique qui se respecte, l’arrivée des 4e 2 dans ce bourg du Devon commence par la répartition des élèves dans leurs familles d’accueil. Le célébrissime Pierre-Paul Louis de Culbert, alias P.P. Cul-Vert pour les intimes, et son camarade Rémi sont hébergés chez une très étrange Mrs Moule. Que cache donc India Cottage ? Un roman policier so british à l’humour ravageur !

Dès 9 ans

Jean-Philippe Arrou-Vignod, P.P. Cul-Vert détective privé, Enquête au collège 3, Folio Junior, 2007, 128 p., 6 €

Jean-Philippe Arrou-Vignod, La cerise sur le gâteau – Histoires des Jean-Quelque-Chose

Jean-Philippe Arrou-Vignod, La cerise sur le gâteau – Histoires des Jean-Quelque-Chose

« Jean‑A. a ajouté […]
— Y a des filles dans ma classe, il a articulé enfin.
— Des quoi ? a demandé Jean‑C.
— Des filles, banane, j’ai dit. Jean‑D. a ouvert des yeux ronds.
— Tu veux dire, des vraies filles, avec des couettes, des jupes et tout ?
Jean‑A. a hoché la tête avec accablement.
— Mince alors, a fait Jean‑C. en sifflant entre les dents.
— T’es dans un lycée mixte ? […]
— Mince alors, a répété Jean‑C. Mon pauvre vieux… »
Les six Jean-Quelque-Chose de la « famille aux petits oignons » ont grandi, les aînés sont entrés dans l’âge ô combien délicat de l’adolescence. Ils découvrent le collège, les scouts marins, les boums et, évidement, les demoiselles. Pour entendre l’auteur lire le chapitre consacré aux filles, c’est ici. Quant à supporter les plus jeunes et à obéir à leurs parents… Oh yé !

Dès 9 ans

Jean-Philippe Arrou-Vignod, La cerise sur le gâteau – Histoires des Jean-Quelque-Chose, Gallimard Jeunesse, 2013, 192 p., 12 €

Jean-Philippe Arrou-Vignod, Sa Majesté P.P. 1er

Jean-Philippe Arrou-Vignod, Sa Majesté P.P. 1er

« S’il y a un jour détestable dans la vie d’un collégien, c’est celui des conseils de classe. Enfin, pas pour tout le monde. Prenez P.P. Cul-Vert, le petit génie de la 4e 2 : son cerveau tourne plus vite qu’un mixer »… A cela près que, les héros de vieillissant pas, il y a bien vingt ans que ledit P.P. Cul-Vert, alias Pierre-Paul Louis de Culbert, cache dans son box d’interne de 4e sucreries et cochonnailles. Un box dont il sort, le soir même d’un conseil de classe, pour rejoindre une destination inconnue. Une nouvelle enquête pour Rémi et Mathilde, avec un château en ruines, une tempête, des souterrains, et quelques méchants – le tout dans une Bretagne bien tonique. Bref, un régal !

Dès 11 ans

Jean-Philippe Arrou-Vignod, Sa Majesté P.P. 1er, Gallimard Jeunesse, 2012, 224 p., 13 €

Jean-Philippe Arrou-Vignod, Enquête au collège

Jean-Philippe Arrou-Vignod, Enquête au collège

« Toute la permanence, collée aux fenêtres, vit enfin apparaître la victime, M. Cornue, soutenu par le conseiller d’éducation et le principal. » Car ce brave préparateur, que l’on imagine flottant dans une blouse d’un blanc douteux, a été proprement assommé au petit matin dans la salle de sciences-nat. Mais par qui ? Par un inconnu que notre héros, Rémi Pharamon, n’aura de cesse de démasquer, avec l’aide de l’ineffable Pierre-Paul de Culbert, dit P.P. Cul-Vert, et d’une Mathilde qui pourrait être la cousine de Fantômette.
Ne comptez pas sur moi pour vous délivrer le mot de la fin ! En revanche, s’il y en a bien un que j’aurais volontiers emmuré dans les sous-sols du collège, c’est le prof qui a pondu une fiche « pédagogique » officielle sur ce sympathique roman de vacances. Et voilà que s’invitent « l’incipit », le « schéma actanciel », les « invariants du récit d’enquête », sans oublier le « réinvestissement du travail sur le vocabulaire des verbes introducteurs exprimant la colère »… De quoi faire bailler d’ennui tous les condisciples du dénommé Pharamon !
Et puis, il y a quelque chose qui cloche ! L’éditeur dit « à partir de 9 ans », et les profs, « à étudier en 4e » ? Et pour entrer dans l’Aiguille creuse, il faut attendre d’être à l’université ?

A partir de 9 ans

Jean-Philippe Arrou-Vignod, Enquête au collège, Folio Junior, Gallimard Jeunesse, 148 p., 5,70 €

Jean-Philippe Arrou-Vignod, L’Omelette au sucre

Jean-Philippe Arrou-Vignod, L’Omelette au sucre

Antiquaires, brocanteurs et autres récupérateurs vous le diront mieux que moi, les années 1960 reviennent à la mode… Pour nos jeunes lecteurs, les années 1960, c’est le Moyen Age, ou presque. L’époque lointaine où leurs grands-parents allaient à l’école – sauf le jeudi. L’époque où ils partageaient, où nous partagions les jeux du Petit Nicolas…
2010 = 1960 + 50, c’est arithmétique. « Presque » cinquante ans plus tard, donc, comment expliquer qu’une famille nombreuse et provinciale de 1967 n’avait même pas la télévision ? Que les garçons lisaient Spirou et Langelot, qu’ils faisaient du vélo sans casque et chahutaient du haut de leurs lits superposés ? Qu’ils avaient pour trésors une lampe de poche et, parfois, un cochon d’Inde ? Que maman cuisinait des gougères et que papa avait la main plutôt leste ?
Laissons tomber les explications sur le thème « raconte-nous grand-mère », et plongeons-nous dans la lecture hilarante de cette Omelette au sucre ! Suivons les aventures des cinq Jean – de Jean A à Jean E – qui attendent avec impatience la naissance de… chut, l’échographie n’existait pas non plus, en 1967 !
Vous n’aurez de cesse de déguster aussi La Soupe de poissons rouges, Le Camembert volant, et Des Vacances en chocolat ! Soit à la carte, en volumes séparés, soit en commandant le menu complet : Une famille aux petits oignons !
A consommer chapitre après chapitre, sans modération et en toute complicité.

Dès 9 ans

Jean-Philippe Arrou-Vignod, L’Omelette au sucre, Gallimard Jeunesse, coll. « Folio Junior », 2008, 149 p., 5,60 €
Jean-Philippe Arrou-Vignod, Le Camembert volant, Gallimard Jeunesse, coll. « Folio Junior », 2009, 135 p., 5,00 €
Jean-Philippe Arrou-Vignod, La Soupe de poissons rouges, Gallimard Jeunesse, coll. « Folio Junior », 2007, 133 p., 5,60 €
Jean-Philippe Arrou-Vignod, Des Vacances en chocolat, Gallimard Jeunesse, coll. « Folio Junior », 2009, 66 p., 4,00 €
Jean-Philippe Arrou-Vignod, Une famille aux petits oignons – Histoire des Jean-Quelque-Chose, Gallimard Jeunesse, 2009, 330 p., 13,50 €