Don Freeman, L’ourson Corduroy
La réédition d’un conte délicieux illustré dans les années 1968. Un grand classique chez les enfants américains, mais garanti sans soda ni hamburger !
La réédition d’un conte délicieux illustré dans les années 1968. Un grand classique chez les enfants américains, mais garanti sans soda ni hamburger !
« Mon chat et moi, moi et mon chat. » Une histoire d’amour, faite de « blas-blas et de miaous ». « Et puis, un matin, c’est arrivé comme ça… lui, mon chat, il est devenu moi et d’un seul coup, c’était moi le chat. »
M Lamy, dont la dégaine laisse présumer qu’il fut autrefois un jeune cadre dynamique, se prend de nostalgie devant sa contrebasse reléguée au grenier. Pour lui, oui, mais qu’y peut sa fille Charlotte, une blondine haute comme la moitié d’un violoncelle ? « A toi de jouer, ma Charlotte ! » Mais que veut donc Charlotte ? Allez, je vous le souffle : elle se rêve en kimono sur un tatami, notre Charlotte !
Enfin un dictionnaire de mythologie gréco-romaine original et captivant ! Moïra, la Destinée, « qui garde en mémoire toute l’histoire du monde », livre ses « entretiens » imaginaires avec trente grandes figures de la mythologie. Des dialogues vivants et dynamiques permettent à chaque divinité de se présenter : les Anciens, les terribles enfants de Gaïa ; les douze Olympiens autour du « Père Zeus » ; et enfin les divinités en « service commandé », telles les Muses, Éros ou Éris.
« - Entrez ! Non, pas par la porte, voyons ! A travers les murs ! A 296 ans, on doit savoir passer à travers les murs, tout de même ! » Le ton est donné : parmi tous les albums consacrés à « La Rentrée », celui-ci est l’un des plus drôles et des plus décalés.
Comment fêter Noël en juin, comment se présenter aux élections, que penser des méthodes du cousin d’Amérique… A chaque question « existentielle », nos deux ursidés répondent de manière à contenter leur estomac !
Une énumération poétique, servie par des gravures à la fois sobres et décalées. Un bon départ pour imaginer sa propre vision du livre, qui n’aimerait pas servir « seulement pour décorer les étagères ».
Une belle série d’énigmes, cocasses, absurdes, toujours sur la corde raide de « ce qui se fait » et de « ce qui ne se fait pas ». Et si celui qui dérape tombe du mauvais côté, c’est encore pour le meilleur et pour le rire.
« -Moi aussi, je suis assez grand pour faire un braquage ! supplie Erik, le fils. J’ai déjà aiguisé mon couteau !
- Ah, c’est toi qui as piqué l’épluche-légumes ! s’exclame sa mère, sans quitter la route des yeux.
- Ouais, sauf que quand ça va chauffer et qu’il va falloir crier ‘Haut les mains !’, je suis sûre que tu te mettras à pleurer ! fait remarquer Helen, sa grande sœur, qui continue le plus tranquillement du monde à se vernir les ongles des orteils, chacun d’une couleur différente. »
Contes russes, conte grec, contes des titis parisiens : quatorze belles occasions de déclencher des rires iconoclastes.