Judith Bouilloc, Les Maîtres du vent
« Maître Ginkgo ?
- Oui, Yann.
- Comment devient-on Gardien comme vous ?
- En s’entraînant encore et encore. »
« Maître Ginkgo ?
- Oui, Yann.
- Comment devient-on Gardien comme vous ?
- En s’entraînant encore et encore. »
Dans notre monde, les quatre éléments fondamentaux sont le feu, l’air, la terre et l’eau – lesquels servent de titres aux quatre premiers tomes de cette épopée. Mais en Irlande, il faut ajouter le brouillard qui leur emprunte quelques-unes de ses qualités…
Svetlana. Ce n’est pas un prénom courant à Paris en 1774. Si elle vit rue Saint-Paul, la jeune adolescente sait qu’elle a été adoptée par ses « parents français », mais ignore pourquoi. A la mort de sa mère adoptive, elle décide son père de partir pour Saint-Pétersbourg, où une recommandation de son ami Diderot devrait lui permettre de rencontrer Catherine II.
« L’Irlande… Quelle mouche avait donc piqué maman ? Depuis la disparition de papa, en octobre dernier, elle répétait à qui voulait l’entendre qu’elle ne remettrait plus les pieds sur cette île, que les souvenirs la feraient trop souffrir. » Les parents de William, 12 ans, archéologues, s’intéressent de près aux légendes celtes.
Et si pour une fois, je vous citais les dernières phrases du roman, et pas les premières ? Sachez alors que Dorothée, l’héroïne de ce grand classique anglais, « était assise dans l’immense prairie du Kansas et, juste devant elle, se dressait la nouvelle ferme qu’oncle Henri avait construite après que la tornade eut emporté l’ancienne. »
« Il était une fois une femme qui avait fait cuire cinq tourtes. Mais quand elle les sortit du four, où elles étaient restées trop longtemps, la croûte en était si dure qu’on ne pouvait les manger. Alors elle dit à sa fille : ‘’ Ma petite, mets-les sur l’étagère et attendons un moment qu’elles ramollissent pour pouvoir les manger.’’ »
Tout en haut de la page de gauche, dans cette immense maison, un homme semble très absorbé sur sa planche à dessin. Et tout en bas de la page de droite, une petite fille, bien seule, dessine une porte sur le mur de sa chambre. Entre eux, un troisième personnage :...
Une petite fille en fauteuil roulant regarde par la fenêtre sa sœur former un lapin de neige. Celui-ci va prendre vie et emmener les deux sœurs au plus profond de la forêt, dans des paysages oniriques. Proche parent sans doute du Lièvre de Mars d’Alice au Pays des Merveilles, il les entraîne dans une longue promenade.
« Un jour, raconte-t-on, il se passa ce qui suit :
La souris avait grignoté les vêtements du tailleur. Le tailleur alla trouver le juge qui était pour lors le babouin, toujours en train de dormir. Il le réveilla pour se plaindre... »
Quelle fillette de sept ans n’a pas un jour rêvé de devenir fée ? de ne plus obéir du matin au soir ? d’en oublier ses tables de multiplication ?