Emilie Vast, Le secret
« Renarde a un secret. N’y tenant plus, elle le confie à Lapin. ‘Oh, extraordinaire’, dit Lapin. Lapin a un secret. » Et de le chuchoter à Libellule… De Libellule, le secret voyage...
« Renarde a un secret. N’y tenant plus, elle le confie à Lapin. ‘Oh, extraordinaire’, dit Lapin. Lapin a un secret. » Et de le chuchoter à Libellule… De Libellule, le secret voyage...
« Aujourd’hui, on va pique-niquer ! Tout le monde attendait cette journée avzc impatience ! Nous partons en car cueillir du raisin sur la montagne aux raisins. Mais il pleut ce matin ! »
Comment transformer les « piles de dessins d’escargots, de dinos ou d’arc-en-ciel » en œuvres d’art dignes d’être encadrées – parce que les jeter, c’est vraiment manquer de coeur ?
A comme Avion, B comme Ballon, C comme Canoë, R comme Radeau, W comme wagons… Quelle belle invitation au voyage ! Suivons le chemin du doigt ! En effet, chaque lettre est incrustée dans le dessin. Les petits doigts apprendront à prendre la bonne direction en suivant les pointillés. Une initiation tout en douceur.
« Tu apparais avec tes bottes… je disparais dans les carottes. ! Tu me crois en alade... je dévore la salade ! » De page en page, suivons ce lapin orange et… malin ! Pour les autres couleurs, c’est à chacun de choisir. En plus, il y a des objets bien cachés sous des volets à ouvrir et le livre se déplie comme une frise.
Ce petit dragon vert est tout à fait craquant et sera, je l’espère, adopté par les petits fripons à qui nous tentons, vaille que vaille, d’inculquer quelques notions de courtoisie élémentaire : attendre son tour, partager, remercier…
Imiter Kandinsky, Klee, Calder ou Miró, avec cette « méthode sensorielle d’inspiration Montessori », cela ne semble pas si difficile. Quel plaisir de peindre avec les mains et de patouiller dans les couleurs !
Douze décors naturels et 700 gommettes – voilà de quoi occuper les petites mains pendant des heures. Poules et lapins, rhinocéros et girafes, méduses et crevettes, il s’agit de bien les placer dans leur écosystème.
« Un homme plus du tout jeune et un tout jeune garçon s’en allaient avec leur âne vers la ville de Bonvent. » Les illustrations inspirées des constructivistes russes de Gaia Stella animent avec humour le texte entraînant d’Anna Castagnoli, qui reprend ici le canevas de la fable « Le meunier, son fils et l’âne », avec une tonalité très italienne.
« Un seul grain de riz peut donner une rizière. D’une rizière et du soleil levant, Koïshi est né. » Ce petit grain de riz encore vert va faire « ses premiers pas de printemps » et, tout en pointillés, nous inviter à le suivre sur le chemin des saisons. Un livre accordéon poétique et délicatement aquarellé.