Mot-clef

Herbert Leupin

Les frères Grimm, La Belle au bois dormant

Les frères Grimm, La Belle au bois dormant

« Il était une fois un roi et une reine qui se disaient chaque jour : ‘Ah, si seulement nous avions un enfant !’ Mais hélas, il n’en venait pas. Un jour que la reine prenait son bain, une grenouille bondit hors de l’eau et lui dit ces mots : ‘Ton désir se réalisera. Avant que l’année ne soit écoulée, tu mettras au monde une fille. » Ainsi débute le conte. Mais, pas de chance, le roi et la reine, pourtant à la tête d’un opulent royaume, n’ont que douze assiettes d’or dans leur buffet, et les fées, elles, sont treize… Imaginez la colère de celle qui ne fut pas invitée ! La suite est connue : les vœux, le fuseau, le bois dormant, le prince charmant.
Affichiste de renom, Herbert Leupin (1916–1999) pratiquait cet « art du sourire » qui nous fit aimer le cirque Knie et le chocolat Milka. Pour “La Belle au bois dormant”, il n’hésite pas à utiliser de grands à‑plats de couleurs vives et parsème ses illustrations de détails humoristiques : quelle drôle d’idée de poser une couronne sur toutes les têtes : hiboux, poissons, lézards et champignons !

Dès 5 ans

Les frères Grimm, La Belle au bois dormant, illustrations d’Herbert Leupin, Editions Langlaude, 2012, 20 p., 10,14 €
Deux autres contes de Grimm, dans la même collection, et du même illustrateur :
“Blanche-Neige et les sept nains”, Editions Langlaude, 2012, 20 p., 11 €
“Le Chat botté”,  Editions Langlaude, 2012, 20 p., 11 €

 

Jakob et Wilhelm Grimm, Le loup et les sept chevreaux

Jakob et Wilhelm Grimm, Le loup et les sept chevreaux

« Il était une fois une vieille chèvre qui avait sept chevreaux et les aimait comme une mère aime ses enfants. » A peine a‑t-elle le dos tourné, que le loup entre en scène. Patte enfarinée et voix mielleuse, il parvient à ses fins et croque six des sept chevreaux. Faut-il vous raconter la suite ?
Le charme de cette édition est dû aux illustrations d’Herbert Leupin (1916–1999), graphiste et affichiste suisse célèbre pour ses clowns et ses vaches Milka. Ici, le loup est vêtu comme un clochard ripoliné : veste jaune canari, gapette orange, maillot rayé vert et blanc, sans oublier une boutanche entamée dans la poche. Maman chèvre, sortie de chez le grand-père d’Heidi, suit la mode traditionnelle des alpages helvétiques, tablier blanc et chapeau fleuri.

Dès 5 ans

Jakob et Wilhelm Grimm, Le loup et les sept chevreaux, illustré par Herbert Leupin, Langlaude, coll. « Cadet Rousselle », 2012, 15 p., 10,14 €