Orianne Charpentier, La Vie au bout des doigts
Orianne Charpentier tisse un roman à la fois intimiste et historique, élégant et délicat.
Orianne Charpentier tisse un roman à la fois intimiste et historique, élégant et délicat.
Dans le Paris de 1499, aux mille petits métiers et aux mille misères, la jeune Pernelle a la chance de rencontrer Enzo, un bel et sympathique étudiant florentin. D’aventures en aventures, elle va non seulement apprendre à lire, mais partir pour Venise, où elle entre au service du grand imprimeur Aldo Manuzio - Alde Manuce en français.
Accompagnée du jeune Cheng, un marchand de thé ambulant débrouillard comme pas deux, Li-Na nous fait découvrir Hangzhou et la Chine d’autrefois.
« J’ai rencontré un renard, perché dans un arbre. Cela m’a étonné ! » D’autant plus que ce renard, en équilibre sur une branche, guette dans une improbable immobilité… Il guette ? Non, il attend. Et qu’attend-il ? Il « attend un ami ». Tout simplement. Un album tendre et touchant, avec un clin d’œil au Petit Prince.
« Une demi-douzaine de lapins, un couple d’opossums, une moufette solitaire, cinq grenouilles, un crapaud… et un raton laveur (si, si, Bill Peet a des lettres) cohabitaient, en bons voisins, dans une clairière « couronnée par un haut sycomore ». Jusqu’au jour où une armée de monstres mécaniques vient troubler leur quiétude. Débute alors un long voyage sur le toit d’un train…
« La camionnette se rapprochait du portail. Et j’étais à bord de ce véhicule qui tanguait et tremblait, entourée de tous ces visages familiers. Mes vacances commençaient enfin ! J’avais retrouvé ma vie de bandit… C’était plus qu’il ne m’en fallait pour sourire de toutes mes dents. Karlo-le-Rude m’a ouvert ses bras dans un rugissement de bonheur. »
Bientôt rejoint par la jeune Keren, perdu, traqué, Nathan va conduire le lecteur au plus profond des souterrains du métro et même plus loin encore ! Dans un monde étrange, rêvé par Jules Verne, Stevenson, Pierre Boulle et Edgar P. Jacobs…
Un très bel album, esthétique et pédagogique, qui aidera à distinguer un cheval isabelle d’un alezan, et un Frison d’un Shire.
« Le jour de ta naissance, la pluie s’est arrêtée, le soleil est sorti de sa cachette pour illuminer le ciel bleu », confie les parents éléphants à leur éléphanteau. Quel joli secret confient Papa et Maman Ours à leur ourson ? Quels mots doux susurrent les parents phoques ?
Que fais-tu à l’école, demande le meunier à Martine. « J’apprends à calculer, à écrire et à lire dans mon livre de lecture », lui répond la fillette, ravie d’aller retrouver ses amis. Et elle a bien raison, tant la maîtresse est gentille et l’école rutilante.