Claudine et Roland Sabatier, Le livre des chansons, Chansons de France et d’ailleurs
Claudine et Roland Sabatier ont sélectionné et illustré, pour notre grand bonheur, plus de 200 chansons du répertoire traditionnel.
Claudine et Roland Sabatier ont sélectionné et illustré, pour notre grand bonheur, plus de 200 chansons du répertoire traditionnel.
Ce qui est un avantage certain pour recopier, de tête, la célèbre icône de Roublev ou pour citer, de mémoire, Homère ou Virgile. Des enfants que découvre un beau jour Mlle Prim, recrutée comme bibliothécaire par un étrange gentleman « exilé de la confusion et de l’agitation moderne ».
Ami ? Ennemi ? La guerre de Sept Ans fait rage, Anglais et Français s’affrontent sur ces terres du Nouveau Monde. Un jeune officier anglais a pour délicate mission de conduire Cora et Alice, les deux jeunes filles du général Munro, à fort William-Henry, assiégé par les Français de Montcalm. Mais les tribus indiennes, alliées ou ennemies, ne sont jamais loin…
« Pas de rêves où m’évader, pas même un sommeil de brute dans lequel je me perdrais pour tout oublier. Non, j’ai la conscience bien éveillée au contraire, je sens parfaitement cette crevasse dans mon cœur, qui fissure mes certitudes, ébranle mes convictions. Mes parents ne sont pas mes parents. […] C’était donc ça mon prénom d’aristo, mon teint pâle, mes cheveux blonds ? »
En cent tableaux, Dimitri Casali et Christophe Beyeler déroulent sous nos yeux une histoire de France vivante, mouvementée parfois, émouvante souvent. De « Vercingétorix se rendant à César », peint en 1886 par Henri-Paul Motte à une « Scène du débarquement sur Sword Beach le 6 juin 1944 » de Richard Willis, ce sont près de 2000 ans de notre épopée nationale qui ont inspiré les artistes les plus divers.
Photos et illustrations éclairent un texte riche d’enseignements. Il me semble juste que les auteurs ont oublié leurs déclinaisons latines, la cité, la région, le territoire se dit en latin civitas, et son pluriel est civitates ; « civitae » est donc un solécisme barbare !
Des pop-up, ce sont des livres qui « explosent » et qui passent en 3 D avec du rêve et de la magie en plus !
Les illustrations de Biélorusse Anton Lomaev servent le roman avec une rare énergie, avec des tableaux le plus souvent en pleine page – et vu le format du livre (26 cm x 37,5 cm), on en prend plein les mirettes. Que le lecteur soit perché sur la vigie ou peine sur les avirons d’une baleinière, il est pris autant par l’image que par le texte (intelligemment abrégé) qui emporte, comme une vague, une autre et encore une autre.
Du blanc et du beige ? Non, écoutez bien ! Blanc neige, lait, blanc de paix, albinos, blanc d’albâtre, blanc polaire, fleur de coton, écorce de bouleau, phalène blanche et blanc poudré – voilà de quoi rêver. Un peu plus de gris que de rose dans le blanc ? Voilà les larmes d’Aphrodite, la fleur de sel et le clair de lune. Chacune des 133 nuances de couleurs choisies par l’auteur donne lieu à un texte illustré, faisant face à une page entièrement colorée de ladite nuance.
Merveilleuse, la nuit de Noël l’est particulièrement en Bretagne, où les contes celtes ont nourri le légendaire chrétien. Les pierres levées cachent des trésors, les animaux parlent, le diable se fait sabotier, les bûches flambent dans l’âtre, les chanteurs de chansons rivalisent d’imagination…