Sophie de Mullenheim, Les Couleurs du bonheur

« — Tu sais, mon bonhomme, moi, je ne me couche jamais sans me souvenir de trois jolies choses qui me sont arrivées dans la journée. Ainsi, je m’endors toujours le cœur joyeux.
— Trois choses ? C’est impossible ! déclare Victor.
— Pas du tout ! Il suffit de savoir regarder. Parfois, ce sont de toutes, toutes petites choses, mais très jolies quand même. Voyons… »
Et O’Ma, la délicieuse grand-mère de Victor, de philosopher sur les petits riens de la vie quotidienne. Du gâteau au chocolat, jusqu’au pansement pirate mis sur un bobo. Cela dit, il y a des « jours avec » et des « jours sans »… Et là, rien de mieux que de dénicher au grenier un vieux Polaroïd. Avec cet œil magique, Victor va « collectionner des instants de bonheur » pour les offrir à O’Ma. Et vous, avez-vous un vieux Polaroïd dans votre grenier ?
Une jolie fable contemporaine pour apprendre à s’émerveiller, tout simplement.