Ulf Nilsson, Le jour où nous étions seuls au monde

Ulf Nilsson, Le jour où nous étions seuls au monde

Notre petit bonhomme de héros est tout fier : « Un jour, à l’école, j’ai appris l’heure. Neuf heures, dix heures, une heure, deux heures. D’habitude, Papa venait me chercher à trois heures. » Dans ce vide spatio-temporel – dix heures, une heure - va s’inscrire un drame en miniature, toute une histoire où l’affabulation va maintenir l’angoisse à une distance acceptable.