Cicely Mary Barker, A la recherche des fées des fleurs
Pour le bonheur des petits yeux perçants et des menottes délicates, quelques fées se cachent dans ce volume dont les cinq paysages se déploient dans un bruissement de feuilles.
Pour le bonheur des petits yeux perçants et des menottes délicates, quelques fées se cachent dans ce volume dont les cinq paysages se déploient dans un bruissement de feuilles.
Dans le monde de la féerie, il est Iliån, elle est Oliå – ce sont les « gentils ». Pourchassés – et plus encore -, par des très « méchants » qui tyrannisent une « terre gaste », toute de glace et de vents mauvais. Dans « notre » monde, le narrateur, 14 ans, tout enamouré par une vision fugitive, est recueilli par un étrange personnage, reclus au milieu de nulle part, dans une grange « habitée » de centaines de valises.
Ils ont six pattes, des cornes, ne sont ni oiseaux, ni reptiles, encore moins batraciens ou mammifères, mais pondent un œuf de temps à autre. Un indice ? Ils ne vivent qu’en montagne. Mais dans quelles montagnes ? Celles des dahuts, des Moumines et autres animaux imaginaires !
Accompagnée du jeune Cheng, un marchand de thé ambulant débrouillard comme pas deux, Li-Na nous fait découvrir Hangzhou et la Chine d’autrefois.
« La porte de la cage céda dans un grincement qui lui sembla un coup de tonnerre.
Ægir attendit un moment, le cœur battant, priant de toutes ses forces les trois divinités du royaume.
Le Chevaucheur de Vent, pour qu’il tapisse sa route de silence.
Le Maître de la Foudre, pour qu’il aveugle ses gardiens.»
« Une demi-douzaine de lapins, un couple d’opossums, une moufette solitaire, cinq grenouilles, un crapaud… et un raton laveur (si, si, Bill Peet a des lettres) cohabitaient, en bons voisins, dans une clairière « couronnée par un haut sycomore ». Jusqu’au jour où une armée de monstres mécaniques vient troubler leur quiétude. Débute alors un long voyage sur le toit d’un train…
Bientôt rejoint par la jeune Keren, perdu, traqué, Nathan va conduire le lecteur au plus profond des souterrains du métro et même plus loin encore ! Dans un monde étrange, rêvé par Jules Verne, Stevenson, Pierre Boulle et Edgar P. Jacobs…
Un roman d’anticipation, un roman d’espionnage au suspense bien mené, certes, mais aussi une réflexion sur la désinformation et la manipulation des esprits. Bref, un salutaire coup de vent venu d’Italie !
En effet, loin de décrire des Alakalufs comme Jean Raspail, François Place invente un peuple étrange, les Woanoas, dont les coutumes empruntent autant aux chamans du Grand Nord qu’aux peuples du Pacifique. Etrange construction ethnologique et poétique à la fois !
M. Antonino, garde-champêtre retraité de son état, propose à la collégienne de relire, chapitre après chapitre, le drôle de roman qu’il peaufine avec passion. Premier handicap, et non des moindres, le roman se situe dans le haut Moyen Age, lors d’une des nombreuses invasions qu’a connues la vallée.