Eric Mathivet, Hier chenilles, aujourd’hui papillons !
Uranie, proserpine, grand mars changeant, azuré, bombyx, sphinx demi-paon… Les noms des papillons sont aussi poétiques que leurs couleurs ou que leur vol !
Uranie, proserpine, grand mars changeant, azuré, bombyx, sphinx demi-paon… Les noms des papillons sont aussi poétiques que leurs couleurs ou que leur vol !
Dans un Japon de pure poésie, une jeune orpheline, Mizuki, « pensait beaucoup à un garçon du nom de Shinzo qui avait été son meilleur ami. Il était parti en ville pour apprendre le métier du sabre. »
« Tout en haut du cerisier,
A part moi, qui pouvait grimper ?
J’agrippai le tronc des deux mains
Et cherchai des pays lointains. »
La journée des Dupes, les Plaisirs de l’Ile enchantée, une galerie des glaces et un potager, Mozart, Napoléon, la reine Victoria… et aujourd’hui plus de 10 millions de visiteurs : Versailles, selon le mot de Victor Hugo, est le livre d’histoire de la France.
Chaque printemps, dans bien des montagnes - quand les fleurs se font belles, « il est temps de partir à l’alpage ». C’est la transhumance qui, en Suisse et dans les vallées frontalières, se nomme la poya. Quel cérémonial !
« L’homme à la hache se dissimula derrière un tronc d’arbre pour observer Aurelius et ses ouvriers. Architectes, géomètres, tailleurs de pierre et charpentiers s’affairaient comme des fourmis. Le colosse ricana intérieurement. Bientôt, très bientôt, tout allait changer. »
« La baleine bleue, mammifère d’une taille et d’une force gigantesques, est la plus grande créature vivante de la planète. » En effet, les records ne cessent de tomber : 30 m de longueur, un cœur de 600 kg, une bouche qui pourrait contenir plus de 50 personnes, un poids équivalent à celui de 55 hippopotames, un petit baleineau qui boit plus de 200 l de lait par jour. »
« Il était une fois un tibou qui vivait tout seul dans une maison isolée. » Voilà qui n’est pas rassurant quand vient la nuit… surtout quand « de leur pas lourd, les hémules arpentaient les ténèbres » et que la terrible maura hurle dans le noir.
« Dans des gerbes d’eau, le dieu Apollon surgit de son quadrille ; les tritons soufflent dans leur conque pour célébrer son lever. Derrière l’eau bondissante du bassin d’Apollon, il y a l’eau calme du Grand Canal où une flotte en miniature emmène la cour en promenade. »
Imaginez la surprise de Socrate, revenu dans notre XXIe siècle pour tenter de faire valoir la justice et la paix… Qu’il est loin, le Ve siècle avant J.-C. où il philosophait sous le soleil d’Athènes ! Et pourtant, ici comme là-bas, les hommes sont tout autant avides de vaines richesses et de discours lénifiants.