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Un coup d’œil aux dernières publications

Séraphine Menu, Chasseur de glace

Si, dès mars, l’hiver commence à perdre de sa vigueur sous nos climats tempérés, il est encore bien féroce au cœur de la Sibérie, sur les rives du lac Baïkal. Cet album nous fait faire la connaissance de Youri, dont le papa exerce un bien curieux métier : il découpe d’énormes blocs de glace pour assurer le ravitaillement des villageois en eau douce – car avec des températures aussi froides, pas question d’amener l’eau par des tuyaux. En été, Youri ira pêcher l’omoul, ce poisson « sacré », hélas victime de surpêche. Que ce soit à motoneige ou en bateau, il ira bavarder avec ses voisins bouriates, observer les animaux sauvages et les arbres aux couleurs changeantes. Les éléments documentaires sont amenés sans lourdeur et invitent au voyage dans cette nature grandiose mais fragile. Chiche, on prend le Transsibérien ? Un grand bravo à Marion Duval pour ses illustrations vivantes et colorées, très lumineuses.

Dès 6 ans

Séraphine Menu, Chasseur de glace, illustrations de Marion Duval, Editions La Partie, 2024, 40 p., 20 € — Imprimé en Lettonie

Hans Christian Andersen, Quatre contes

Si les deux contes « Poucette » et « La Princesse et le petit pois » sont encore connus, les deux autres contes de ce recueil le sont moins : « Le Briquet » et « Grand-Claus et Petit-Claus », qui font aussi partie des tout premiers contes publiés par Andersen. Tout n’est pas rose, loin de là, dans ces contes ! Avarice, vengeances, ruses… l’astuce est récompensée, la bêtise lourdement sanctionnée, le goût de l’argent et du luxe peut faire perdre la tête, les rois et les reines ne sont pas tous des modèles.
Seul le monde imaginaire de Poucette mène à une conclusion vraiment optimiste : après moult aventures et un long voyage sur les ailes d’une hirondelle, Poucette devient la reine d’un pays chaud, où chaque fleur est habitée par un petit personnage ailé. Les trois autres contes vont entrer le merveilleux dans un Danemark où la vie est rude, où chaque sou compte et où les assiettes ne se remplissent pas seules, le Danemark de l’enfance d’Andersen.
Paru en 1942, à Anvers, ce recueil est merveilleusement illustré en quatre couleurs par Elisabeth Ivanovsky, au plus haut de son art. La traduction, réalisée dans la première moitié du 20e siècle par Étienne Avenard, enlevée et sonnante, rend à ces contes toute leur verve. Je n’ai pas comparé ligne à ligne avec d’autres traductions mais il me semble que le texte est complet, sans coupes ni adaptations, ce qui redonne toute leur vigueur à ces contes.

Dès 8 ans

Quatre contes d’Andersen, illustrations d’Elisabeth Ivanovsky, MeMo, 2021, 64 p., 18 € — Traduit du danois par Etienne Avernard.

Laetitia Rohrbach, Douze mois dans la peau d’un ours

Simon, cette boule de poils de 320 grammes pour 20 centimètres, est né en janvier. En février, il a somnolé au creux des bras maternels. Que devient-il en ce joli mois des mars ? Eh bien, « il a pour lui tout seul les trois paires de mamelles de sa maman. […] Dormir, téter, dormir, téter… la vie est simple et belle. » Elle va se compliquer un peu dans les mois suivants, quand Maman ourse met notre ourson à la porte de la tanière… Et le voilà parti pour faire quelques expériences, culinaires ou non… Mais jusqu’où un ourson dégourdi peut-il prétendre à l’autonomie ? Un album aux dessins drôles et doux, qui racontent une histoire bienvenue pour compléter, mois après mois, les quelques lignes de la narration.

Dès 4 ans

Laetitia Rohrbach, Douze mois dans la peau d’un ours, illustrations de Maurèen Poignonec, Editions Margot, 2024, 32 p., 13,90 € — Imprimé en Belgique