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Résultats pour " Baba Yaga "

Alain Serres, Les oies de Baba Yaga, un conte de Russie

Alain Serres, Les oies de Baba Yaga, un conte de Russie

« Avant de partir vendre ses betteraves au marché, le père d’Irina répète à sa fille : ‘On te confie ton jeune frère. Surveille-le bien, Irina ! Vous êtes notre seul trésor sur cette pauvre terre’. » Mais Irina, un peu jeunette, un peu tête en l’air, se met à suivre une grenouille… sans s’apercevoir que les oies de Baba Yaga, la terrrrrible sorcièrrrrre, a enlevé le petit Ivan. Et qui habite donc cette maison montée sur des pattes de poulet, contre laquelle vient cogner Irina ? Courageuse, elle l’est sans aucun doute, cette fillette qui veut réparer seule son étourderie !

Dès 5 ans

Alain Serres, Les oies de Baba Yaga, un conte de Russie, illustrations d’Alessandra Vitelli, Rue du Monde, coll. « Papagayo », 2012, 44 p., 12,50 € — En poche, même éditeur, 2016, 48 p., 7,80 €

Nadiejda Teffi, Baba Yaga

Nadiejda Teffi, Baba Yaga

La célèbre sorcière russe, ogresse en cheveux vivant dans une isba montée sur des pattes de poulet, a inspiré de nombreux artistes. Les éditions MeMo ont la bonne idée de rééditer un album paru en 1932 en Russie et en France et qui fit date dans l’histoire du livre pour enfants. Nadiejda Teffi (1872–1952) a adapté le conte traditionnel recueilli par Alexandre Afanassiev, pour en permettre une lecture fluide.
S’il faut retenir un nom parmi les illustrateurs russes du XXe siècle, c’est celui de Natalia Tchelpanova (1897–1958), reconnue comme une artiste proche de l’avant-garde moscovite. Arrivée à Paris en 1928, devenue par son mariage Nathalie Parain, elle faisait partie de « l’équipe russe » du Père Castor. Influencée par le constructivisme, elle considère le livre d’enfants comme un objet d’art. Ses papiers découpés, ses collages et ses pochoirs, loin d’être de pesants décalques des techniques cubistes, conviennent parfaitement à l’univers du conte, simple et coloré.

Dès 7 ans

Nadiejda Teffi, Baba Yaga, illustré par Nathalie Parain, adapté par Françoise Morvan, Editions MeMo, 30 p., oct. 2010, 22 €. A rechercher, une édition du Père Castor.

Sandra Nelson, Matriochka

« Dans la forêt de Semenov, vivaient Ivan et Natacha, modestes moujiks, et leurs cinq filles. Aussi belles que douces, elles s’entendaient à merveille et ne se quittaient jamais. D’une ressemblance saisissante, seule leur taille successive les distinguaient. » Mais chacune avait un don bien à elle – et heureusement, car, face à la sorcière Baba Yaga, un seul don d’une seule demoiselle, cela ne pèserait pas lourd… Ce conte russe, si joliment illustré, apprendra pourquoi il est important de savoir cuisiner, chanter, coudre et … jouer aux échecs, sans oublier l’art de lire dans les pensées d’autrui. En effet, qui est vraiment Baba Yaga ? Ces cinq jeunes filles, ce sont bien sûr les fameuses « poupées russes » que l’on découvre cachées l’une dans l’autre, et qui n’ont donc aucune raison d’être contrefaites sous diverses figures pour devenir de stupides objets attrape-touristes. Courageuses jeunes filles russes de légende, elles sont, et c’est ainsi qu’elles doivent rester !

Dès 4 ans

Sandra Nelson, Matriochka, illustrations de Sébastien Pelon, Flammarion Jeunesse, Père Castor. 2 formats : 2009, réédition 2021, cartonné, 32 p., 13,50 € — 2018, broché, 5,25 €

Noëls de la Sainte Russie

Noëls de la Sainte Russie

Au pays des immenses forêts et des minuscules isbas cachées sous la neige, les contes de Noël sont une évidence. Tolstoï, Gogol, Tchékov, Chtchédrine, les plus célèbres écrivains russes ont emprunté aux traditions orales des babouchkas. Alors, quand Grand Père Gel rencontre Baba Yaga… tout devient possible !
Dans ce recueil de contes russes, les plus jeunes retrouveront « La Moufle » et la petite chienne « Katchanka ». Les plus âgés méditeront sur les bonnes actions du savetier Martin Avdiévitch. Les demoiselles se réjouiront de ne s’être jamais contemplées dans « Le Miroir déformant ». Quant aux plus audacieux, ils sauront bien affronter le diable pour récupérer la lune qu’il a impudemment volée la veille de Noël !

Dès 12 ans (ou plus jeune pour les contes qui se prêtent à une lecture à haute voix)

Noëls de la Sainte Russie, recueillis par Gérard Letailleur, avec une préface de Reynald Secher, Via Romana, 2014, 158 p., 16 €

Robert Giraud, Contes de Russie

Robert Giraud, Contes de Russie

« Au fond de la forêt, au milieu d’une vaste clairière, habitait une méchante sorcière au nez crochu, au menton pointu et aux doigts griffus, qui s’appelait la Baba Yaga. Elle possédait un baquet magique qui pouvait voler. » Une sorcière que vont rencontrer le petit Ivan et sa sœur Maria, aussi courageuse et astucieuse qu’étourdie. Les douze contes de ce volume, dont cette célèbre Baba Yaga, entraînent le lecteur – ou l’auditeur blotti sous sa couette – des forêts enneigées aux rives du fleuve Amour, de datcha en maison de glace. On y rencontre renards, ours, chevaux, phoques et esturgeons – ainsi que de charmantes grands-mères et de vaillants petits enfants. Les illustrations, dynamiques et colorées, confirment la vocation des contes : être de tous temps, mais pas de n’importe où.

Dès 5 ans

Robert Giraud, Contes de Russie, illustrations de Sébastien Pelon, Flammarion Jeunesse, coll. Père Castor, 61 p., 13,50 €

Bénédicte Le Loarer, Paper Toys, les maisons du monde

Bénédicte Le Loarer, Paper Toys, les maisons du monde

Une yourte mongole, une maison japonaise, une datcha russe, un riad marocain… Cet album permet de réaliser la maquette de dix maisons. Les éléments sont prédécoupés et les instructions de montage sont clairement expliquées. Le « plus » réside dans la notice historique et les anecdotes qui accompagnent chaque modèle. Savez-vous que « datcha » vient du verbe « donner » ? « A l’origine, ces jolis chalets étaient de véritables cadeaux ». Les premiers furent offerts par le tsar Pierre Ier aux membres de sa cour, près de Saint-Pétersbourg. Hélas, en 1917, les datchas furent confisquées par l’Etat, et furent bientôt réservées à Staline et à ses amis ; avant de devenir la maison de campagne rêvée des Russes. Mais attention, ne confondons pas « datcha » et « isba ». L’isba abrite les paysans – et celle de Baba Yaga est montée sur des pattes de poulet.

Dès 8 ans

Bénédicte Le Loarer, Paper Toys, les maisons du monde, illustrations d’Emilie Lapeyre et de Jonas Le Saint, Auzou, 2017, 44 p., 9,95 €

Contes Russes, illustrés par Ivan Bilibine

Contes Russes, illustrés par Ivan Bilibine

Trois fils, trois flèches, trois paires de sabots…Mais aussi trois sœurs, trois bonnets et trois mariages… Dans les contes, le chiffre trois tient une grande place. Face à ces trios, un prince, un faucon, un œuf d’or, un loup gris, une princesse grenouille. Et surtout, une et une seule Baba Yaga, dans sa maisonnette montée sur pattes de poule.
« Il y a bien longtemps que je protège ta maison du vent, lui répondit le bouleau [il parle à Baba Yaga], et tu ne m’as jamais noué un simple fil autour du tronc. Elle [la gentille héroïne], elle y a noué un ruban. » En nouant ce ruban, la fillette se gagne les faveurs de l’arbre tutélaire, qui, au lieu de « lui crever les yeux avec ses branches », lui permet de s’enfuir de chez la sorcière et donc d’avoir la vie sauve.
La magie de ces recueils tient en grande partie aux illustrations du peintre russe Ivan Iakovlevitch Bilibine (1876–1942). Au goût de l’Art Nouveau pour l’imagerie populaire, il joint le regard de l’ethnographe désireux de sauver les traditions de la Grande Russie.

Dès 7 ans

Contes Russes, illustrés par Ivan Bilibine, Éditions du Sorbier, 1997, 23 €
Contes de Russie, illustrés par Ivan Bilibine, Actes Sud Junior, 1997, 78 p., 14 €
Ces deux éditions reprennent en un seul album les volumes publiés en 1986 par Messidor – La Farandole.