Quand revient la saison des cèpes, pourquoi ne pas lire quelques contes périgourdins ? Il s’y cache souvent une bonne recette, ou le souvenir ému d’un festin de roi, à la fin duquel un troubadour fait sonner sa viole. Car le Périgord, depuis que la petite fille de Cro-Magnon regarde couler la Vézère, est une terre « où les coutumes sont la continuation des gestes paisibles de tous les jours, avec la joie de vivre autour et un enracinement dans le bon sens ». Savez-vous comment Moitié de Coq, un petit coq périgourdin, devint banquier après avoir donné une bonne leçon à Ventre d’Or ? Parce que, tout déplumé du croupion qu’il était, il avait « un bon bec de Périgourdin », qui lui permit d’avaler le renard, le loup, le ruisseau et un plein essaim d’abeilles, qui vinrent à sa rescousse à l’instant critique.

Dès 14 ans

Maguelonne Toussaint-Samat, Contes du Périgord, Editions Sud-Ouest, 2001, 224 p., 15 €